Thème : Témoignages

Philosophie ordinaire – Le dialogue

« La philosophie, depuis la perte d’influence de la religion chrétienne dans le monde occidental, particulièrement en Europe, bénéficie d’une réjouissante popularité – de jeunes philosophes sont devenus des « pop stars », « Philosophie magazine » est constamment visible dans les kiosques, mais la célébrité provoque la monopolisation de la parole et risque, peu à peu, de perdre les intentions premières et notamment le principe du dialogue que Platon définit comme le moyen le plus explicite pour exprimer la pensée. »

Beaucoup de préoccupations et d’interrogations métaphysiques ont traversé les siècles et incitent aujourd’hui à rétablir la pratique du dialogue. La conversation pleine de promesses permet de se lier, se confronter et de s’enrichir en privilégiant le partage et l’écoute.

Il existe bien des façons de philosopher. Les Grecs voyaient dans l’exercice une forme de pédagogie : tout s’apprend, même la sagesse. Elle est la première de toutes les vertus, indissociable du savoir qui s’acquiert grâce au dialogue.

Au travers de ces pages, Ghyslain-Jean Martin et Marie-Françoise Rivet entreprennent ainsi un échange épistolaire. De là, Mars et Vénus se retrouvent sur leur acropole virtuelle afin d’évoquer les questions universelles et intemporelles de nos contemporains.

La roue libre

« Au début du voyage à vélo d’Helsinki à Tampere, je me rends compte rapidement que je manque d’entraînement ayant assez vite mal aux jambes, heureusement que je n’avais prévu qu’une cinquantaine de km les premiers jours pour rejoindre Tampere. Avant le départ, j’avais bien étudié la carte en relevant les routes et les croisements. Mais malgré cela, me dirigeant à l’aide de la carte et de la boussole, je me perds souvent. Dans les jours suivants, je découvrirai l’usage de « Google Maps » sur ma tablette et bien que n’ayant pas pris d’abonnement à Internet, le tracé au plus près de ma route me permettra de m’y reconnaître plus facilement. »

Seule sur son vélo, François Dion décide de parcourir l’Europe le long de ses frontières en traçant une ligne descendante de la Norvège au sud de la Roumanie. Son unique certitude : il lui faut voir l’île de Vardo. Un nom qui l’attire depuis toujours. Cette île, à l’extrême nord-est de l’Europe, se trouve au-dessus du cercle polaire, à quelques encablures de la Russie, l’opportunité d’y voir enfin le soleil de minuit…

C’est d’une plume vive et sincère que l’auteur raconte ainsi un voyage incroyable au cœur d’une Europe multiple. Elle dévoile avec adresse le bonheur de rouler, mais aussi les moments difficiles éprouvés. Des confessions qui révèlent avant tout l’intime conviction d’avoir trouvé sa plénitude sur une « petite reine ».

À 67 ans, seule, et en quatre mois, Françoise Dion a parcouru plus de 4 000 kilomètres à vélo. De la mer de Barents à la mer Noire, elle nous invite à la suivre dans une aventure courageuse où le dépassement de soi représente son ultime fer de lance.

La notion d’épreuve dans l’islam

« Qui peut se targuer de n’avoir pas souffert d’un mal quelconque ? Qui peut s’enorgueillir de n’avoir jamais essuyé un revers ? Personne, car même les plus gâtés par la Nature accusent le sort à un moment ou à un autre de leur vie ; il semblerait que nous ayons tous un tribut à payer ici-bas et que l’épreuve soit inhérente à la condition humaine : l’homme serait-il intrinsèquement voué à la peine, à la douleur et aux vicissitudes de l’existence ? Cette grande question métaphysique hante tous les esprits, philosophes ou non, depuis la nuit des temps ; on verra ce qu’en dit le Coran. On le sait, la vie est un combat de tous les instants et la souffrance n’a pas de frontières, elle nous concerne tous sans exception, nous sommes tous logés à la même enseigne en tant qu’êtres humains. »

Cet ouvrage présente l’opinion d’une néophyte qui tend à diffuser la notion la plus simple de l’islam dans l’idée de la rendre accessible au plus grand nombre. Au travers de la notion d’épreuve, elle y développe notamment les préceptes de cette religion encore trop mésestimée. Exposant la façon dont les musulmans eux-mêmes la vivent au quotidien, elle délivre un message avant tout valeureux.

C’est d’une plume passionnée et convaincue, que l’auteur démontre que toute épreuve est édifiante et que la vie nous réserve bien des surprises. Un bien peut être un mal et inversement, les maux que nous envoie le Très-Haut peuvent être, paradoxalement, autant de bienfaits.

Ma boîte à bien-être

« Notre bien-être s’inscrit donc en lien direct avec les besoins de notre corps et de notre esprit.
Avons-nous conscience de ces besoins ?
Ceux du corps pourraient se résumer à manger, boire, bouger, dormir. Mais pas seulement. Notre corps a aussi besoin d’être aimé, choyé, dorloté. Il aspire également à mieux vivre avec les tensions, voire les douleurs, qu’il peut (parfois ou souvent) ressentir.
Quant aux besoins de l’esprit, ils correspondent à différents états : nous sentir en sécurité, dans un cadre agréable, entourés de personnes aimantes et bienveillantes, apaisés, y compris avec les adversités qui ne manquent pas de survenir. Il ne s’agit pas de supprimer nos problèmes (c’est impossible !), mais plutôt d’éviter de les ruminer ou de les amplifier. Pour apprendre à mieux vivre avec. »

Dans ce premier livre, l’auteur propose des outils concrets et efficaces pour mieux vivre son quotidien. En lien avec la Mindfulness (ou méditation de pleine conscience) et la psychologie positive, sa méthode se base sur des études scientifiques et comporte une approche concrète grâce à l’expérience acquise auprès des personnes qu’elle accompagne.

Un coureur des Plaines

« Dans ce livre vous ne trouverez pas de performances exceptionnelles, ni de classements élogieux. Il y a l’idée d’un rêve, d’une possibilité. Et si… ? Et si, lors de mes premiers footings, j’avais imaginé courir 100, 150 kilomètres ? Si, lors de mes balades en montagne, j’avais osé penser à la courir. Et si, lorsque je commençais à m’intéresser au trail, j’avais imaginé être au départ de l’UTMB ? Et si, alors que je commençais à écrire sur un blog, j’avais imaginé en faire un livre… »

Dans ce livre, pas de conseils avisés, encore moins de recettes miracles mais le témoignage de la découverte d’une pratique enivrante. L’auteur y partage un cheminement entre les tâtonnements d’un débutant et les méthodes plus affirmées d’un professionnel. Ce qu’il appelle alors « une maigre expérience », est finalement celle d’un coureur amateur qui jongle avec son existence et apprend de façon empirique, à devenir un traileur.

C’est d’une plume vive et sincère que Julien Leroy exprime ainsi l’accomplissement de ce qui lui paraissait encore hier inimaginable. Des courses sur des dénivelés importants aux franchissements de limites jusqu’alors insoupçonnées, l’auteur se confie sans filtre sur son parcours.

Conquêtes de femme

Karine Baillet, c’est un étonnant palmarès : 30 pays traversés, 2 podiums aux championnats du monde et des centaines de milliers de dénivelés en course internationale et raids de haut niveau. C’est la 1ère femme à traverser la Manche sur 4 embarcations différentes, la 1ère femme à participer en 2009 au Quaduro et à l’Enduropale du Touquet, course internationale de sports mécaniques.
C’est tour à tour du VTT, canoë, kayak, roller, course à pied, athlétisme, spéléo, alpinisme, natation, planche à voile, wakeboard, catamaran de sport, et kite surf. C’est un pilote d’hélicoptère, un chef d’entreprise, une conférencière, un coach, une enseignante, un auteur et une organisatrice d’événements. Karine Baillet, c’est une sportive du plus haut niveau, une aventurière sans limite, une exploratrice intrépide à l’énergie hors norme. C’est mille femmes en une seule, mille vies en une force motrice, mille projets en un capitaine indéfectible.
Les pieds dans les baskets, le poing tendu vers l’avenir et la tête dans les étoiles !

Sophie Chegaray, dans son parcours de journaliste à travers la Nouvelle-Calédonie, l’Afrique et la France, tisse un même fil rouge : révéler les richesses humaines. Ses reportages et chroniques traduisent un besoin viscéral de comprendre, de s’identifier et de traduire les comportements et le quotidien des femmes et des hommes du monde. Sa rencontre avec Karine Baillet est une évidence, prolongement authentique de sa quête humaine. L’aider à se confier, à se livrer, à partager cette trempe exceptionnelle dont elle est dotée depuis toujours : tel a été le travail que Sophie Chegaray a accompli en entrant dans la peau d’une aventurière de l’extrême.

Traqué par un mystérieux petit chat noir

« C’est en 1960 que je fis mes premiers pas dans le monde extraterrestre. Le monde inconnu, « l’extra-vision », me fascinait irrésistiblement, je tenais à connaître ce qu’il y avait de sérieux et d’extraordinaire dans l’au-delà. J’étais au CM2 lorsque je découvris ce monde extrasensible. »

En proie à une enfance difficile et solitaire, ne trouvant pas de réconfort en Dieu, Adolphe Malela abjure sa foi. Il se détourne alors de la chrétienté pour rejoindre une secte, par laquelle il découvre la noirceur du monde mystique. Rapidement, il regrette son choix… Est-il trop tard pour faire demi-tour même si la boîte de Pandore a été ouverte ?

En exhumant son douloureux passé, l’auteur témoigne du danger que représentent les sciences occultes. Dans un discours qui se veut accessible à tous, il partage son expérience avec ceux qui, comme lui, ont émis des doutes sur la miséricorde et l’amour inconditionnel de Dieu. Délivré de ses démons, il nous invite à ouvrir les yeux sur la fascination et la domination qu’exerce l’occultisme afin de ne pas suivre la voie des ténèbres.

C’est le pays qui m’a donné le jour

« Ces deux hommes étaient deux de mes aïeux. Ils ont manifesté tous deux, chacun de son côté, une audace qui s’est révélée payante et qui a transformé leur vie et celle de leurs descendants. C’est pourquoi l’on peut dater du siècle des Lumières le commencement de la saga familiale que je relate ici. »

C’est à la fin du règne de Louis XV que la saga familiale de Pierre Mouchel commence. Lorsque les deux ascendants de ses parents se libèrent de l’emprise de leurs clans respectifs pour vivre de façon autonome, ils transforment leur vie et celle de leurs descendants.

Dans les yeux de mon fils

« Pour la première fois, j’entendis parler du nom d’une maladie. Il souffrait d’une névrite optique inflammatoire, due sans doute à une maladie héréditaire, dite génétique, maladie génétique orpheline. Noms barbares qui sonnaient dans ma tête mais qui en même temps me remplissaient de joie. J’étais folle direz-vous ! Oui, folle de joie que quelqu’un trouve enfin les mots pour me parler de la maladie de mon fils. Je savais enfin le pourquoi du comment ! »

Alors qu’il est âgé seulement de dix ans et demi, Gabriel perd subitement la vue. Désemparés, ses parents l’emmènent d’hôpitaux en consultations sans que personne n’arrive à expliquer sa dégradation de santé, incompréhensible au regard de la médecine. Rejeté par ses camarades de classe, l’enfant s’isole dans la maladie et c’est la famille tout entière qui sombre dans l’incompréhension et la douleur.
Un jour, un médecin réussit enfin à poser les mots : Gabriel souffre de la maladie de Leber, une neuropathie optique d’origine génétique, qui a été guérie. La vie, enfin, redémarre.

Histoires d’accueil

« Nous avons la mission de lui offrir un cadre affectueux pour son bien-être, mais en essayant toujours de garder une distance pour se protéger car il est susceptible de repartir à tout moment chez ses parents.
Aussi, les travailleurs sociaux sont très vigilants et peuvent retirer la garde de l’enfant si l’attachement est trop fort. »

Durant vingt-cinq ans, Elise Berger a été assistante familiale à plein temps : véritable « nounou de la DDASS », elle et sa famille ont accueilli dix-neuf enfants. Avec simplicité et franchise, elle témoigne de ce métier aussi dur que merveilleux. Comment éduque-t-on des enfants qui ne sont pas les siens ?
Pragmatique, elle détaille tous les aspects du métier, les avantages, les enjeux mais aussi les risques. Elle retrace l’histoire de chacun des enfants passés sous son toit. Fait d’anecdotes, de souvenirs aussi joyeux que douloureux, parfois mélancoliques, ce recueil est doté de la plus belle des conclusions : elle ne regrette rien !

Aujourd’hui retraitée, Elise Berger a toujours eu le sens de l’hospitalité et du partage. C’est en s’apercevant que les enfants ne connaissaient pas tous les raisons de leur placement qu’elle a décidé de prendre la plume. Ce récit est ainsi le sien, mais avant tout le leur.

La chasse au crabe est ouverte

« Je souhaite m’adresser à ceux qui, comme moi, ont eu cette étrange impression qu’ils avaient été tirés au sort au jeu du « un sur deux sera “touché” ».
Moi qui n’ai jamais rien gagné, je suis surpris de constater que, même sans jouer, j’ai tiré le gros lot.
Alors, vous qui risquez d’être touché, ou vous qui venez d’apprendre ce mauvais diagnostic, ne perdez pas pied. L’avenir est à nous.

Je veux aussi apporter mon témoignage de “l’intérieur” et montrer ma profonde admiration pour celles et ceux qui, tous les jours, sont là près de nous, pour nous aider, nous soutenir, nous soigner. »

«La chasse au crabe est ouverte» est plus qu’un livre retraçant la traversée d’une maladie, c’est un l’histoire partagée et partageable d’un Homme « j’ai écrit ce livre non pas simplement pour faire part de ma propre histoire, mais surtout pour essayer d’offrir un peu d’espoir aux “malades temporaires” et “futurs malades temporaires”. Il serait stupide de laisser croire que nous touchons à l’extinction de cette maladie. Mais il serait inconvenant (vis-à-vis du corps médical) de ne pas avoir comme objectif la destruction de cette saloperie. »

Richard Coudurier ne s’est donc jamais battu contre une longue maladie (selon la formule consacrée) ; c’est la maladie qui se bat contre lui.

Dieu me prendra comme je suis

« Je m’assois près de lui.
Tout le monde est quelque part SDF dans son cœur.
Seule la spiritualité, la religion, la foi aident à vivre. »

Élevée dans un monde de silence, Josyane Carole Rousso se remémore son enfance tourmentée : ses rêves perdus, son innocence perdue et sa joie de vivre progressivement muée en solitude. Sous sa plume renaissent sa tante, autoritaire et excentrique, son amour Claude, la Mamie aux olivettes et Irma, son chien.

Entre espoir et désespoir, elle se rappelle à Dieu, qui l’a aidée à surmonter ses blessures quand personne ne pouvait le faire à sa place. Apaisée, elle laisse maintenant faire la vie, et donne sa chance au bonheur.

Depuis l’âge de 16 ans, Josyane Carole Rousso manie les mots et les images comme des pièces de puzzle à assembler pour faire un roman. L’écriture est comme un refuge, un exutoire, une manière de s’exprimer. Après Une histoire…, elle signe son autobiographie aux Éditions du Panthéon.

Chauffeur-Taxi Parisien Tome IV

« Au mois de mai 2015, à huit heures du matin, l’heure des embouteillages, c’est l’heure de rendez-vous avec Sandrine, qui partait pour l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Pluie, vent, elle s’est levée tôt pour ne pas rater l’avion (on ne sait jamais). Après avoir pris son thé et une tartine. »

Chauffeur de taxi depuis 32 ans maintenant, Emmanuel Yomba II semble réussir tout ce qu’il entreprend. Mais chaque médaille a son revers. Les tensions professionnelles qui le plongent dans le désarroi, l’incertitude qui gagne du terrain lui font remettre sa vie en question.

Au sein de ce chaos intime, il sait que son métier demeure son point de repère. Lorsqu’il dialogue avec ses clients, il peut aborder différemment ses difficultés, et les comprendre.

L’Hôte

Marie a 15 ans, elle sombre dans l’anorexie mentale. Elle se sent comme possédée par un être en elle, qui lui impose une nouvelle façon de manger, de se voir, de se comporter avec les autres. Marie explique comment cette seconde personnalité s’incruste dans sa vie et celle de sa famille, tente de décrire sa nature profonde, et retrace le long cheminement qui lui permettra de se défaire de l’emprise terrifiante de celui qu’elle appelle « l’Hôte ».

Marie Lasbleiz est née à Dijon en 1986. Elle est l’aînée d’une fratrie de quatre enfants dans une famille très soudée. A peine âgée d’un an, Marie est hospitalisée pour soigner un cancer, et deux années de traitements s’avèrent nécessaires pour la guérir.

Adolescente, Marie vit très mal des violences subies au collège. Elle se réfugie dans ses passions, le dessin et l’écriture, mais aussi dans une introversion et une rancune excessives. Au lycée, elle sombre dans l’anorexie mentale. La maladie mute en boulimie après deux hospitalisations. Malgré ses difficultés personnelles, elle obtient son baccalauréat littéraire, et se lance dans des études d’arts appliqués à Lyon, Nantes puis Paris.

A 21 ans, elle se sort presque complètement de ses troubles du comportement alimentaire. Elle rencontre aussi Julien, un artiste, avec qui elle partage ses plus grandes passions. Il devient son mari en 2011. Après avoir vécu à Londres, ils vivent désormais à Vancouver au Canada où ils nourrissent leurs projets communs.

L’HP

À travers ce texte, écrit en 2002, l’auteur livre un témoignage sur son expérience de l’Hôpital Psychiatrique à cette époque, après quelques séjours obligés. La confrontation brutale avec ce lieu à part, déconnecté de la société libre, laisse un souvenir traumatisant et des blessures ancrées à tout jamais pour qui l’a vécue. Ce monde glauque, quelque peu inhumain, ressemble plus à un espace insoutenable, étouffant ; en un mot, carcéral plutôt que médical. Ce qui pourrait expliquer sa méconnaissance, consciente ou non, du commun des mortels.

Ce livre dévoile une rencontre avec les bas-fonds de cette micro-société isolée, une impression d’avoir touché le fond, relatée spontanément, sans fioriture aucune ni faux-semblants.
Cette narration ramassée et vigoureuse met immédiatement chacun de nous en contact avec un monde qui pouvait lui rester inconnu.
Ceux qui ont connu Agnès H. peuvent attester que son dessein n’était pas d’exprimer un discours antipsychiatrique, mais simplement son ressenti face à un système de prise en charge que tout le monde sait imparfait, mais auquel le voile de l’indifférence générale empêche d’accorder la priorité qu’il mérite.

Née à Grenoble le 26 septembre 1961, Agnès H. était architecte urbaniste. Elle a quitté son monde de souffrance le 20 juillet 2013.
Ses amis et sa famille ont tenu à donner réalité à cette publication qu’elle avait voulue.