Thème : Témoignages

Parcours atypique d’un autiste

Après quelques minutes d’observation de mon comportement, ce médecin fut le premier à diagnostiquer l’autisme. Il rassura ma mère en l’informant que les troubles qui m’envahissaient s’atténueraient.

Après une enfance difficile et semée d’embûches, Aurélien est diagnostiqué autiste Asperger à l’âge de 14 ans. Dans ce livre, il nous dévoile un parcours tortueux à travers les différentes structures d’accueil spécialisées dans les troubles qui l’affligent. Il témoigne avec sensibilité d’une évolution progressive de sa personnalité, à son rythme, toujours accompagné par une famille courageuse et déterminée à mettre toutes les chances de son côté.

Il a coécrit ce témoignage avec Catherine Rosse, sa mère.

Un prêtre au pays du Carnaval

« Un prêtre au pays du Carnaval » est le récit fidèle d’un parcours remarquable révélé par une rencontre déterminante dans un cadre tropical envoûtant. L’auteur, en mission culturelle au Brésil, croise le chemin d’un prêtre français, Père José, curé d’une paroisse dans la banlieue ouvrière de São Paulo. Une amitié naît…

Le Brésil est un pays immense aux beautés naturelles fascinantes. Son dynamisme industriel a de quoi étonner. Il est toujours prêt à faire la fête… Et pourtant, une grande partie de sa population vit dans des conditions difficiles comme en témoignent les favelas.

Bernard Lucquiaud raconte, dans un style fluide et sur le ton de la conversation amicale, l’engagement total du Père José au service des plus pauvres, surtout pendant la dictature militaire. Il rend hommage à l’humanisme généreux de ce prêtre et à son action infatigable dans un Brésil profond, infortuné, pathétique et parfois violent sous son apparente nonchalance.

Les aventures et les réflexions de Bernard Lucquiaud et du Père José éclairent en outre sur deux composantes de la vie des Brésiliens : l’extravagant phénomène Carnaval et le spiritisme occulte issu du métissage indien (les indigènes), portugais (les conquérants) et africain (les esclaves).

Une histoire vécue ; un livre captivant…

Le Cotentin et ses habitants…

Carnet historique racontant l’odyssée d’une population, l’ouvrage de Pierre Mouchel retrace l’évolution d’une terre sauvage entre côtes dentelées et bocages verdoyants. Bout du monde français sur la carte, irlandais dans les paysages, la presqu’île du Cotentin, voisine immédiate de l’Angleterre, est un mélange à la fois abrupt et merveilleux que l’auteur dépeint au fil des pages. Et si son histoire est si passionnante, c’est parce qu’elle permet de comprendre ce qui a modelé les ancêtres et la vie même de cet homme.

Léopold Sédar Senghor disait souvent « Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens ». Précieux conseil qui est un encouragement à remonter à ses racines afin de mieux comprendre son évolution. Une belle façon pour l’auteur de ne pas être amputé de la conscience des atavismes et traits de caractère transmis par ses ascendants.

Face à un monde en pleine mutation, Pierre Mouchel en profite pour relativiser les peurs légitimes dues aux changements drastiques provoqués par la mondialisation et le numérique. L’enseignement du passé est fort et il ne faut pas en sous-estimer la puissance. Certes ce sont les hommes politiques qui provoquent le mouvement, mais c’est la société civile qui agit, aujourd’hui comme à l’époque d’Alauna… Puisse ce récit transmettre au lecteur, non seulement le goût de l’histoire mais aussi le penchant pour l’optimisme.

Deux Frères au Klondike… La véritable histoire

Ensemble, nous avons traversé le pays et la piste Chilkoot. Ensemble, nous avons bâti notre radeau et affronté le fleuve Yukon. Ensemble, nous avons touché le ciel, frôlé la mort, j’en suis persuadé. Ensemble, nous avons trouvé de l’or, beaucoup d’or.

Arrière-arrière-petit-fils d’un chercheur d’or de la ruée de 1898, à 55 ans et sans expérience, l’auteur se laisse entraîner par son frère dans un périple en Alaska et au Yukon, sur les traces de leur ancêtre. Sur la légendaire piste Chilkoot et à bord du radeau qu’ils ont construit, les deux frères vivent plus qu’une expédition dans le Grand-Nord. De rencontres en rencontres, ce voyage dans le temps les transformera à jamais.

Angélique : l’empreinte d’une vie

Le 13 octobre 1996, le corps d’Angélique Dumetz, 18 ans, est retrouvé dans la forêt de Compiègne. Le meurtrier laisse une unique trace : son ADN. A l’époque, il n’existe aucun fichier national des empreintes génétiques : la famille de la victime entame alors un combat pour la création d’une telle banque de données. Dans un récit retraçant l’avènement de la police scientifique et la naissance de la première cellule française dite « cold case », l’auteure rend hommage à ces parents dont la quête de vérité a fait date dans l’histoire judiciaire française.

Mi-ombre, mi-lumière

« Ce rituel se faisait chaque jour et fumer un joint à cette époque était encore occasionnel.
Après avoir fini, j’étais décontractée, seule. Je pris le chemin qui me donnait l’accès à mon travail. »

En 2005, Claire Chardin voit sa vie basculer : sa consommation quotidienne de cannabis l’entraîne progressivement dans une schizophrénie délirante. Cette maladie du cerveau affecte sa pensée, ses sentiments et ses comportements.

Encore troublée mais désireuse de lever le voile sur l’un des épisodes les plus noirs de sa vie, elle détaille avec sincérité les souvenirs marquants de sa psychose chronique et souhaite sensibiliser les jeunes et leurs familles à cette maladie trop souvent sous-estimée.

Regardons vers la lumière

« Dans toute relation, à un moment ou à un autre de notre vie, nous avons fait des promesses, il nous en a été fait, pour la plupart non tenues.
Tout notre être a été animé de joie ou de déception selon les circonstances.
Nous vivons au rythme de ces espérances. L’espoir, c’est bien cela qui guide notre vie. « L’espoir fait vivre », dit-on, mais que signifie cette expression ? Que nous devons croire aveuglément en quelqu’un ou à quelque chose ? »

Dans ce livre, Catherine Mirande explore les croyances qui nous privent d’un bonheur et créent des souffrances inutiles. Le chemin est tortueux et semé d’embûches, mais quelle satisfaction de parvenir à dépasser le stade des illusions perdues. C’est dans un ensemble structuré, qu’elle démontre comment se libérer du conditionnement collectif afin de retrouver un enthousiasme et la voie de sa propre liberté intérieure.

Elle révèle ainsi des éléments essentiels pour transformer sa perception de la vie. Du temps des promesses à celui des regrets, du temps du pardon à celui de l’oubli, Catherine Mirande nous entraîne dans la quête de la sérénité.

Un Printemps à Paris

« (…) le sujet est techniquement inépuisable, sinon affectivement indispensable, empli de richesses inouïes, de petites et de grandes histoires, d’une identité en constante réévaluation. Paris vaut bien encore un petit ajout, une modeste contribution. Et c’est l’énergie qui motive ces quelques évocations. »

À chacun son Paris et son imaginaire parisien. Ville fétiche, ville lumière, Paname vit de son histoire et de ses multiples facettes. Capitale politique, économique, culturelle, cosmopolite, carrefour des idées et itinéraire des artistes, Paris est riche de tout ce qui la caractérise.

Véritable promenade au cœur d’un Paris qui n’appartient qu’à l’auteur, ces pages racontent ainsi des siècles d’urbanisme, les variations imperceptibles du temps, de la vie des quartiers et des monuments. Au fil de la balade s’entremêlent alors un chapelet d’anecdotes et mille détails qui font battre le pouls d’une grande cité.

«Un Printemps à Paris» est la déclaration de Christophe Agogué à sa ville natale, avec toute la tendresse et l’humour distancié qu’on lui connaît.

Chaque jour un peu moins

« Le manque de spontanéité est pallié par une réflexion dont la résolution est souvent limitée à une simple approbation ou désapprobation, mais qui bien souvent me suffit : en gros, je ne parle plus pour ne rien dire. Je deviens une sorte de moine qui mûrit sa réflexion sur le monde qui l’entoure, y compris sur mes interlocuteurs de réseau qui me procurent un feed-back appréciable. La communication écrite m’a toujours plu, anyway. »

En 2015, Olivier Brenkman se heurte à un diagnostic implacable : il est atteint de la maladie de Charcot. Comme sa main ne peut plus écrire et que sa voix l’abandonne, il commence à communiquer à l’aide d’un ordinateur. Grâce à son œil, les lettres et les mots peuvent alors se former et plus que tout, lui permettre d’entretenir le lien avec ceux qu’il aime.

C’est ainsi qu’il nous emporte dans le tourbillon de ses pensées. De la perte d’autonomie à la découverte de contrées lointaines, il raconte la solidarité d’un village, la force des liens qui l’entourent et son corps devenu une prison pour son cerveau. Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution des siens, il entame un nouveau combat, celui d’une nouvelle vie, une façon pour eux comme pour lui de repousser l’inéluctable.

Son cerveau déborde d’intelligence et son œil vif réagit à tout, scrute l’entourage, manie l’humour, la dérision, les jeux de mots… Car au-delà de tout, Olivier Brenkman est un homme lucide et profondément vivant.

Philosophie ordinaire – Le dialogue

« La philosophie, depuis la perte d’influence de la religion chrétienne dans le monde occidental, particulièrement en Europe, bénéficie d’une réjouissante popularité – de jeunes philosophes sont devenus des « pop stars », « Philosophie magazine » est constamment visible dans les kiosques, mais la célébrité provoque la monopolisation de la parole et risque, peu à peu, de perdre les intentions premières et notamment le principe du dialogue que Platon définit comme le moyen le plus explicite pour exprimer la pensée. »

Beaucoup de préoccupations et d’interrogations métaphysiques ont traversé les siècles et incitent aujourd’hui à rétablir la pratique du dialogue. La conversation pleine de promesses permet de se lier, se confronter et de s’enrichir en privilégiant le partage et l’écoute.

Il existe bien des façons de philosopher. Les Grecs voyaient dans l’exercice une forme de pédagogie : tout s’apprend, même la sagesse. Elle est la première de toutes les vertus, indissociable du savoir qui s’acquiert grâce au dialogue.

Au travers de ces pages, Ghyslain-Jean Martin et Marie-Françoise Rivet entreprennent ainsi un échange épistolaire. De là, Mars et Vénus se retrouvent sur leur acropole virtuelle afin d’évoquer les questions universelles et intemporelles de nos contemporains.

La roue libre

« Au début du voyage à vélo d’Helsinki à Tampere, je me rends compte rapidement que je manque d’entraînement ayant assez vite mal aux jambes, heureusement que je n’avais prévu qu’une cinquantaine de km les premiers jours pour rejoindre Tampere. Avant le départ, j’avais bien étudié la carte en relevant les routes et les croisements. Mais malgré cela, me dirigeant à l’aide de la carte et de la boussole, je me perds souvent. Dans les jours suivants, je découvrirai l’usage de « Google Maps » sur ma tablette et bien que n’ayant pas pris d’abonnement à Internet, le tracé au plus près de ma route me permettra de m’y reconnaître plus facilement. »

Seule sur son vélo, François Dion décide de parcourir l’Europe le long de ses frontières en traçant une ligne descendante de la Norvège au sud de la Roumanie. Son unique certitude : il lui faut voir l’île de Vardo. Un nom qui l’attire depuis toujours. Cette île, à l’extrême nord-est de l’Europe, se trouve au-dessus du cercle polaire, à quelques encablures de la Russie, l’opportunité d’y voir enfin le soleil de minuit…

C’est d’une plume vive et sincère que l’auteur raconte ainsi un voyage incroyable au cœur d’une Europe multiple. Elle dévoile avec adresse le bonheur de rouler, mais aussi les moments difficiles éprouvés. Des confessions qui révèlent avant tout l’intime conviction d’avoir trouvé sa plénitude sur une « petite reine ».

À 67 ans, seule, et en quatre mois, Françoise Dion a parcouru plus de 4 000 kilomètres à vélo. De la mer de Barents à la mer Noire, elle nous invite à la suivre dans une aventure courageuse où le dépassement de soi représente son ultime fer de lance.

La notion d’épreuve dans l’islam

« Qui peut se targuer de n’avoir pas souffert d’un mal quelconque ? Qui peut s’enorgueillir de n’avoir jamais essuyé un revers ? Personne, car même les plus gâtés par la Nature accusent le sort à un moment ou à un autre de leur vie ; il semblerait que nous ayons tous un tribut à payer ici-bas et que l’épreuve soit inhérente à la condition humaine : l’homme serait-il intrinsèquement voué à la peine, à la douleur et aux vicissitudes de l’existence ? Cette grande question métaphysique hante tous les esprits, philosophes ou non, depuis la nuit des temps ; on verra ce qu’en dit le Coran. On le sait, la vie est un combat de tous les instants et la souffrance n’a pas de frontières, elle nous concerne tous sans exception, nous sommes tous logés à la même enseigne en tant qu’êtres humains. »

Cet ouvrage présente l’opinion d’une néophyte qui tend à diffuser la notion la plus simple de l’islam dans l’idée de la rendre accessible au plus grand nombre. Au travers de la notion d’épreuve, elle y développe notamment les préceptes de cette religion encore trop mésestimée. Exposant la façon dont les musulmans eux-mêmes la vivent au quotidien, elle délivre un message avant tout valeureux.

C’est d’une plume passionnée et convaincue, que l’auteur démontre que toute épreuve est édifiante et que la vie nous réserve bien des surprises. Un bien peut être un mal et inversement, les maux que nous envoie le Très-Haut peuvent être, paradoxalement, autant de bienfaits.

Un coureur des Plaines

« Dans ce livre vous ne trouverez pas de performances exceptionnelles, ni de classements élogieux. Il y a l’idée d’un rêve, d’une possibilité. Et si… ? Et si, lors de mes premiers footings, j’avais imaginé courir 100, 150 kilomètres ? Si, lors de mes balades en montagne, j’avais osé penser à la courir. Et si, lorsque je commençais à m’intéresser au trail, j’avais imaginé être au départ de l’UTMB ? Et si, alors que je commençais à écrire sur un blog, j’avais imaginé en faire un livre… »

Dans ce livre, pas de conseils avisés, encore moins de recettes miracles mais le témoignage de la découverte d’une pratique enivrante. L’auteur y partage un cheminement entre les tâtonnements d’un débutant et les méthodes plus affirmées d’un professionnel. Ce qu’il appelle alors « une maigre expérience », est finalement celle d’un coureur amateur qui jongle avec son existence et apprend de façon empirique, à devenir un traileur.

C’est d’une plume vive et sincère que Julien Leroy exprime ainsi l’accomplissement de ce qui lui paraissait encore hier inimaginable. Des courses sur des dénivelés importants aux franchissements de limites jusqu’alors insoupçonnées, l’auteur se confie sans filtre sur son parcours.

Ma boîte à bien-être

« Notre bien-être s’inscrit donc en lien direct avec les besoins de notre corps et de notre esprit.
Avons-nous conscience de ces besoins ?
Ceux du corps pourraient se résumer à manger, boire, bouger, dormir. Mais pas seulement. Notre corps a aussi besoin d’être aimé, choyé, dorloté. Il aspire également à mieux vivre avec les tensions, voire les douleurs, qu’il peut (parfois ou souvent) ressentir.
Quant aux besoins de l’esprit, ils correspondent à différents états : nous sentir en sécurité, dans un cadre agréable, entourés de personnes aimantes et bienveillantes, apaisés, y compris avec les adversités qui ne manquent pas de survenir. Il ne s’agit pas de supprimer nos problèmes (c’est impossible !), mais plutôt d’éviter de les ruminer ou de les amplifier. Pour apprendre à mieux vivre avec. »

Dans ce premier livre, l’auteur propose des outils concrets et efficaces pour mieux vivre son quotidien. En lien avec la Mindfulness (ou méditation de pleine conscience) et la psychologie positive, sa méthode se base sur des études scientifiques et comporte une approche concrète grâce à l’expérience acquise auprès des personnes qu’elle accompagne.

Conquêtes de femme

Karine Baillet, c’est un étonnant palmarès : 30 pays traversés, 2 podiums aux championnats du monde et des centaines de milliers de dénivelés en course internationale et raids de haut niveau. C’est la 1ère femme à traverser la Manche sur 4 embarcations différentes, la 1ère femme à participer en 2009 au Quaduro et à l’Enduropale du Touquet, course internationale de sports mécaniques.
C’est tour à tour du VTT, canoë, kayak, roller, course à pied, athlétisme, spéléo, alpinisme, natation, planche à voile, wakeboard, catamaran de sport, et kite surf. C’est un pilote d’hélicoptère, un chef d’entreprise, une conférencière, un coach, une enseignante, un auteur et une organisatrice d’événements. Karine Baillet, c’est une sportive du plus haut niveau, une aventurière sans limite, une exploratrice intrépide à l’énergie hors norme. C’est mille femmes en une seule, mille vies en une force motrice, mille projets en un capitaine indéfectible.
Les pieds dans les baskets, le poing tendu vers l’avenir et la tête dans les étoiles !

Sophie Chegaray, dans son parcours de journaliste à travers la Nouvelle-Calédonie, l’Afrique et la France, tisse un même fil rouge : révéler les richesses humaines. Ses reportages et chroniques traduisent un besoin viscéral de comprendre, de s’identifier et de traduire les comportements et le quotidien des femmes et des hommes du monde. Sa rencontre avec Karine Baillet est une évidence, prolongement authentique de sa quête humaine. L’aider à se confier, à se livrer, à partager cette trempe exceptionnelle dont elle est dotée depuis toujours : tel a été le travail que Sophie Chegaray a accompli en entrant dans la peau d’une aventurière de l’extrême.

Finisher

« C’est la conjugaison du temps qui passe et du relief affronté qui provoque l’usure de l’homme. Ce temps qui m’a usé plus que le chemin ne l’a fait. Le temps quej’ai perdu à courir derrière de piètres frontales pâlottes qui tressautaient devant moi plutôt que d’éclairer mon chemin à l’aide de ma propre lumière. (…)
Moi, je vais vous raconter l’histoire d’un coureur à pied dont le temps de vol est devenu si court et le temps d’appui si long qu’il ne marche plus du tout. »

Alors qu’il a arpenté presque toutes les montagnes de France, gravi les pentes de l’Himalaya et parcouru les plaines canadiennes à grandes foulées, Dominique Simoncini fait un jour la course de trop. Usé, son genou lui pose un dilemme : continuer… ou redescendre. Peut-il refuser l’échéance ? Vaut-il mieux être un grimpeur harassé ou un descendant claudiquant ?
Avec beaucoup d’humour, de franchise et de recul, l’auteur revient sur ce traileur endurci qu’il a mis dix ans à construire. À la lumière de ses illusions, ses forces et ses limites, il accepte une dernière aventure aux côtés d’une nouvelle compagne : la résilience. Cette incroyable capacité à renaître, déjà rencontrée aux flancs de la pente trop raide d’un col. Finisher de beaucoup de courses, Dominique Simoncini essaye aujourd’hui d’être le starter d’un nouveau départ. À vos marques… Prêts ?

Traqué par un mystérieux petit chat noir

« C’est en 1960 que je fis mes premiers pas dans le monde extraterrestre. Le monde inconnu, « l’extra-vision », me fascinait irrésistiblement, je tenais à connaître ce qu’il y avait de sérieux et d’extraordinaire dans l’au-delà. J’étais au CM2 lorsque je découvris ce monde extrasensible. »

En proie à une enfance difficile et solitaire, ne trouvant pas de réconfort en Dieu, Adolphe Malela abjure sa foi. Il se détourne alors de la chrétienté pour rejoindre une secte, par laquelle il découvre la noirceur du monde mystique. Rapidement, il regrette son choix… Est-il trop tard pour faire demi-tour même si la boîte de Pandore a été ouverte ?

En exhumant son douloureux passé, l’auteur témoigne du danger que représentent les sciences occultes. Dans un discours qui se veut accessible à tous, il partage son expérience avec ceux qui, comme lui, ont émis des doutes sur la miséricorde et l’amour inconditionnel de Dieu. Délivré de ses démons, il nous invite à ouvrir les yeux sur la fascination et la domination qu’exerce l’occultisme afin de ne pas suivre la voie des ténèbres.

C’est le pays qui m’a donné le jour

« Ces deux hommes étaient deux de mes aïeux. Ils ont manifesté tous deux, chacun de son côté, une audace qui s’est révélée payante et qui a transformé leur vie et celle de leurs descendants. C’est pourquoi l’on peut dater du siècle des Lumières le commencement de la saga familiale que je relate ici. »

C’est à la fin du règne de Louis XV que la saga familiale de Pierre Mouchel commence. Lorsque les deux ascendants de ses parents se libèrent de l’emprise de leurs clans respectifs pour vivre de façon autonome, ils transforment leur vie et celle de leurs descendants.

Dans les yeux de mon fils

« Pour la première fois, j’entendis parler du nom d’une maladie. Il souffrait d’une névrite optique inflammatoire, due sans doute à une maladie héréditaire, dite génétique, maladie génétique orpheline. Noms barbares qui sonnaient dans ma tête mais qui en même temps me remplissaient de joie. J’étais folle direz-vous ! Oui, folle de joie que quelqu’un trouve enfin les mots pour me parler de la maladie de mon fils. Je savais enfin le pourquoi du comment ! »

Alors qu’il est âgé seulement de dix ans et demi, Gabriel perd subitement la vue. Désemparés, ses parents l’emmènent d’hôpitaux en consultations sans que personne n’arrive à expliquer sa dégradation de santé, incompréhensible au regard de la médecine. Rejeté par ses camarades de classe, l’enfant s’isole dans la maladie et c’est la famille tout entière qui sombre dans l’incompréhension et la douleur.
Un jour, un médecin réussit enfin à poser les mots : Gabriel souffre de la maladie de Leber, une neuropathie optique d’origine génétique, qui a été guérie. La vie, enfin, redémarre.

Histoires d’accueil

« Nous avons la mission de lui offrir un cadre affectueux pour son bien-être, mais en essayant toujours de garder une distance pour se protéger car il est susceptible de repartir à tout moment chez ses parents.
Aussi, les travailleurs sociaux sont très vigilants et peuvent retirer la garde de l’enfant si l’attachement est trop fort. »

Durant vingt-cinq ans, Elise Berger a été assistante familiale à plein temps : véritable « nounou de la DDASS », elle et sa famille ont accueilli dix-neuf enfants. Avec simplicité et franchise, elle témoigne de ce métier aussi dur que merveilleux. Comment éduque-t-on des enfants qui ne sont pas les siens ?
Pragmatique, elle détaille tous les aspects du métier, les avantages, les enjeux mais aussi les risques. Elle retrace l’histoire de chacun des enfants passés sous son toit. Fait d’anecdotes, de souvenirs aussi joyeux que douloureux, parfois mélancoliques, ce recueil est doté de la plus belle des conclusions : elle ne regrette rien !

Aujourd’hui retraitée, Elise Berger a toujours eu le sens de l’hospitalité et du partage. C’est en s’apercevant que les enfants ne connaissaient pas tous les raisons de leur placement qu’elle a décidé de prendre la plume. Ce récit est ainsi le sien, mais avant tout le leur.