Thème : Romans

Les chevaux sauvages – Tome 1 : Une sacrée famille

« On passait des journées à rire et à monter nos juments de concours. Nous les avions reçues toutes les trois en même temps, comme cadeaux d’anniversaire. »

Noa et Alycia sont deux sœurs vivant dans un centre équestre. Elles adorent passer du temps avec leur meilleure amie, Samantha ; toutes les trois sont inséparables. Mais un tragique accident va tout changer, bouleversant le cours de leur vie, et elles seront amenées à découvrir des secrets de famille depuis longtemps enfouis.

Coup d’Harmattan sur les Combrailles

« Il faut bien l’avouer, les parents de Nénette formaient un couple singulier, même à Manzat, où, par tradition, on aimait les révoltés et les pas commodes. On trouve encore aujourd’hui en France des êtres, souvent courageux et rares, qui se distinguent de leurs semblables, non par provocation mais par bonté de cœur et indignation envers les injustices. Des gens précieux en somme »

Dans l’entre-deux-guerres, la station thermale auvergnate de Châtel-Guyon accueillait des curistes du monde entier, notamment les colons revenus d’Afrique. L’arrivée, un jour, d’une famille du Dahomey bouleversera les mœurs et les esprits de la petite cité. La galerie de portraits singuliers et touchants qui s’entrecroisent, tant avec douceur qu’avec fracas, est une ode à la tolérance et une invitation au questionnement sur la condition humaine.

La Pierre de la Fée

« Effectivement, continua Christian, Yggdrasil est un arbre sacré dans la mythologie scandinave. Il y a neuf royaumes qui reposent sur lui, dont celui des morts. Je crois pouvoir dire que nous tenons un premier point commun avec la Pierre de la Fée, car les dolmens ont toujours été érigés par des hommes appartenant à la culture celte. Un chêne pousse d’ailleurs à proximité. »

À Draguignan s’élève l’un des plus beaux dolmens du Var, la Pierre de la Fée. La tradition prétend, qu’autrefois, la fée Estérelle y apparaissait pour guérir les femmes de leur stérilité mais aussi pour soulager d’autres maux. Et si ce joli conte cachait une réalité beaucoup plus inquiétante ? C’est un mystère que Maud et Christian, journalistes, vont tenter d’élucider en enquêtant à travers l’Histoire, sur le trésor disparu du célèbre bandit Gaspard de Besse… Les deux histoires seraient-elles liées ? Comment, à partir de ce qui ressemblait à une simple recherche archéologique, les deux héros vont-ils se retrouver emportés dans la tourmente d’une vérité qui mêle textes anciens et physique des particules, aux frontières du fantastique ? Mesurent-ils vraiment la puissance à laquelle ils font face ?

La fille de la mère

« Ce n’était plus la petite fille spontanée, pleine de vie ou de rancœur, qui animait ce foyer de ses rires, de ses colères, de ses bouderies, de ses remarques acerbes. Plus rêveuse, moins expansive, elle ne venait plus se blottir tendrement dans les bras de sa grand-mère. Carmen sentait qu’une autre Anita émergeait sans pouvoir mettre de mots sur cette métamorphose. »

Née au cœur de la médina de Tanger dans les années cinquante, Anita n’a pas toujours eu la vie facile. Dans cette ville alors à son apogée où les cultures arabe, juive et chrétienne se côtoient en toute harmonie, la petite fille va devoir surmonter de dures épreuves pour enfin se transformer en une jeune femme épanouie.
Après les récits de ses périples à vélo, c’est aujourd’hui une autre traversée qu’entreprend Françoise Dion. Inspirée par le récit d’une amie, elle a rejoint Tanger pour s’imprégner de l’atmosphère de la ville. Entremêlant avec habileté histoire et souvenirs, elle crée pour le lecteur une aventure rythmée, humaine et tendre.

Achnou

« Tu quittes ton pays pour poursuivre tes études ou pour travailler.
Tu as un bagage : ta double culture, ta langue maternelle et le français, appris au pays, ton histoire, ta personnalité et tes rêves de jeunesse. »

Sahibouna partage avec le lecteur ses souvenirs se déroulant tantôt en France, tantôt au Maroc. Cette ode à la tolérance, écrite en français, est soulignée de quelques mots en darija, l’arabe parlé au Maroc, pour le plus grand plaisir des curieux !

Alerte rouge en PACA

« Ce soir, la priorité est de préparer la cahute. Il avait pensé à rentrer une petite réserve de bois sec. Chauffer l’endroit, car même s’il ne fait pas très froid, l’humidité est glaciale. Il regarde le ciel à travers son pare-brise. Il tombe des cordes. Je vais être trempé, pense-t-il. À ce moment précis, il se demande s’il ne serait pas plus prudent de rentrer chez lui, bien au sec. »

Premier coup de sifflet pour signifier le début du premier match qui oppose Monaco à Nice dans ce tournoi de U13. Les joueurs, les entraîneurs et les familles sont tous dans le gymnase malgré une météo affreuse quand retentit la sirène d’alerte de la ville… Du tournoi de foot tournant au cauchemar à l’aéroport de Nice cerné par les eaux d’une Méditerranée furieuse, le lecteur voyagera dans tout le sud-est de la France aux côtés de ceux qui fuient la catastrophe.

Le vol de l’apprenti

« Je m’interrogeais sur le sens de cette existence et surtout sur l’avant : qu’étions-nous dans cette immensité ? Y avait-il eu quelque chose ? Pourquoi le présent ? Puisque tout a une histoire, y avait-il eu une quelconque étincelle créatrice ? La petitesse des choses pouvait sans doute devenir infinie, et sans explication aucune. »

La passion du vol, inaltérable, traverse ce récit dont le cœur palpitant est l’aviation. Mêlant rêve et réalité, le narrateur s’inscrit dans les pages parmi les plus aventureuses de l’aéronautique, avec l’Aéropostale et la Seconde Guerre mondiale.
Grisé par la liberté et l’action, le héros nous emporte là-haut, vers les nuages.

Ma fille

« Mais elle a l’âge et c’est notre coutume ! Ça fait partie de notre culture et d’ailleurs, c’est ça qui fait l’honneur de la femme auprès de son mari et notre religion la recommande aussi, mon frère, car cette pratique dure depuis des siècles. »

Bintou, une jeune fille vivant en France avec ses parents va, pour la première fois, rendre visite à la famille de son père en Guinée. Lors de ces vacances, elle est confrontée à des traditions locales qui provoquent de nombreuses disputes autour d’elle. Sera-t-elle épargnée ou la forcera-t-on à être excisée ?

Le mari qui se trouvait parfait

« Il lui a fait entendre, si souvent, qu’Elle ne valait rien, qu’Elle se demande s’Il n’a pas raison. Elle se sent très mal et décide de consulter un psychiatre, pour la seconde fois.
Elle raconte les épisodes de mésentente qu’Elle rencontre avec son époux. Le praticien lui demande, pour chaque fait relaté, comment Elle interprète, perçoit ou comprend la situation.
Le médecin lui explique qu’il y a différentes façons de vivre une même situation et expose, avec un exemple, un autre mode d’interprétation.
Le médecin : C’est sa façon de voir les choses, pas forcément la vôtre, et vous n’êtes pas obligée d’adhérer à la sienne. »

Il est charmant, elle est jeune et souhaite s’émanciper. Elle est sous le charme et se jette corps et âme dans leur histoire. Elle ne sait pas encore que le bonheur ne dépend pas toujours de l’autre…
Récit d’une relation toxique, « Le mari qui se trouvait parfait » nous immerge dans un quotidien pétri d’humiliations, de petites et grandes bassesses. La narratrice relate d’une façon quasi détachée les tentatives d’anéantissement subies puis cette graduelle mutation pour enfin fuir le plus loin possible.

Nés pour mourir – Tome 2 – Les Chevaliers de l’Origine

« Matt fut réveillé par une vague de froid qui l’envahit subitement en le tirant de l’inconscience et ses poumons se contractèrent violemment pour en chasser toute l’eau. Il toussa pendant un long moment avant de se rendre compte qu’il était allongé sur le dos de Leika.
Ils continuèrent à se laisser porter par les eaux plus calmes de la rivière et Matt aperçut le visage de Rachel, juchée sur son dragon, qui soute-nait sa tête. Sarah et Samuel étaient également là, en train de l’observer, les bras accrochés au pelage du dragon tout en gardant le reste de leur corps immergé. »

La guerre est déclarée. Les royaumes d’Antaris sont submergés par les armées ennemies, mais Matt et ses amis sont maintenant prêts à accomplir la prophétie qui guide leurs vies. Alors que Lara prend pleinement sa place dans ce nouveau monde et que Lizie part en quête d’un moyen de protéger son fils, Matt est fait prisonnier par sa pire ennemie. Bien décidé à venger la mort de son frère, il va peu à peu découvrir que rien de ce qu’il a vécu par le passé n’était dû au hasard. Les drames qu’il a traversés, son destin ou encore son amour pour la belle Sarah, tout cela appartient à la prophétie. Noyé dans les méandres de sa nouvelle existence, il devra cependant trouver le moyen de sauver son peuple contre le terrible mal qui le menace. Trouvera-t-il la clé qui lui permettra de vaincre ? Et y survivra-t-il ?

Mafia protocole

« Des types pas marrants… Ils suaient l’indifférence mais n’étaient pas exactement graves, plutôt barbares. S’ils n’avaient pas l’âge de leurs artères, ils possédaient la gueule de leurs saloperies passées… »

Le commandant Roussouly et le commissaire Mellado auront fort à faire puisqu’il leur faudra arrêter un criminel qui sème la terreur chez les prostituées tout en frayant avec un tueur à gages particulièrement doué souhaitant sortir des griffes de la mafia. Mais ce n’est évidemment pas chose facile et une véritable guerre va se déclencher, les entraînant à Naples, mais également jusqu’en Afrique du Sud.
Dans ce nouvel opus, Claude Molinari déploie sa plume acérée et son vocabulaire châtié pour emmener son lecteur dans les ruelles sombres des quartiers tenus par la ‘Ndrangheta. Entre missions et rencontres impromptues, les aventures de ces héros, qui ne manquent pas d’un humour bien nécessaire pour survivre à toutes ces horreurs, tiennent le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Nés pour mourir – Tome 1 – Les Chevaliers de l’Origine

« Mais ce que ressentait Matt ce soir était différent de tout le reste. Il captait comme une sorte de présence. Une personne, empreinte du même mal-être, des mêmes besoins d’évasion qui envahissaient son propre cœur, un peu plus chaque jour. Cette personne devait se trouver à plusieurs kilomètres de Matt. Il ne pouvait ni la voir ni l’entendre, mais il sentait son esprit vagabondant au gré du vent et se fondre merveilleusement au sien. »

Abîmé par la mort de son frère et l’absence de son père, Matt vit seul avec sa mère, sa sœur… et son ultime refuge : l’imaginaire, dans lequel il se perd corps et âme pour ne pas affronter le monde réel. Il fait un jour la rencontre de trois adolescents de son âge, avec lesquels il découvre un nouvel univers inconnu et bouleversant. Peu à peu, Matt et ses compagnons pressentent que toutes les épreuves subies, tous les drames, étaient écrits à l’avance, en vue de cette rencontre. Commence alors une vertigineuse aventure, où les jeunes gens devront suivre une antique et mystérieuse prophétie… De leur courage dépendra le sort de cet autre monde dans lequel ils se sentent mystérieusement à leur place.

L’amour est-il soluble dans les eaux glacées du calcul égoïste ?

« En fait, le véritable choix dans la vie n’est pas celui entre des idéaux, mais bien celui entre des moyens. Le mauvais choix des moyens interdit d’atteindre l’idéal. »

En quatorze chapitres, correspondant aux étapes d’un voyage en voiture, le narrateur, chef d’entreprise soumis à des difficultés judiciaires aussi brutales qu’imprévues, s’interroge sur son parcours professionnel, ses motivations profondes mais aussi sur ses relations avec les femmes.
S’est-il fourvoyé ? Ce chemin de croix est pour lui l’occasion d’une « auto » -analyse au regard de quelques « questionnements » majeurs de notre époque.
L’auteur, par profession, côtoie, depuis longtemps, le monde des affaires qu’il décrit dans sa complexité, mais toujours avec distance et humour.

Le livre de Bernard Allègre ou la nouvelle continuation – 8

« Devant le dérèglement des saisons
qui peut croire que le Graal n’a plus rien à dire ?
Nous aussi nous sommes épouvantés par une Histoire qui s’affole.
La vieille âme rêveuse engendre une fois de plus ses symboles. Elle dit
ce qu’elle sait d’elle-même, une angoisse inhérente à la condition de l’homme
mais tout illuminée par la possibilité de la Rédemption. »

Le lecteur trouvera ici le huitième et dernier tome du « Livre de Bernard Allègre», livre que son auteur (toujours désireux de garder l’anonymat) nous a dit vouloir, comme l’a écrit Chrétien de Troyes pour le premier des siens, qu’il reste « dans les mémoires tant que durera la chrétienté ».
Version moderne d’une « nouvelle continuation » donnée à la dernière œuvre inachevée de ce même Chrétien de Troyes, nouvelle quête aussi d’un Graal pleinement restitué à ses origines chrétiennes, ce long et riche récit aura su mener à son terme la quête spirituelle initiée de longue date par un jeune chrétien, catholique pratiquant, confronté aux dures réalités de notre temps.

La vieille dame et l’enfant

« Julie sourit. Ses pensées l’amenèrent au jour où elle avait découvert qu’elle était enceinte et où, finalement, elle avait pris la décision de garder le bébé qui avait squatté son ventre sans permission préalable. »

Julie est une mère célibataire qui élève seule son fils Jonathan. Le petit garçon est très intelligent et mature pour son âge, mais il fait aussi des cauchemars répétitifs et a des idées qui paraissent un peu farfelues à sa maman. Suite à un déménagement, des rencontres fortuites au premier abord vont pourtant apporter à cette dernière des éclaircissements mais aussi bouleverser toutes ses croyances.

Le livre d’Émile

« Rien de plus régénérateur pour Émile que de se promener sur la berge, le long des maisons grises et des quais animés. Le regard se charge alors de réalité, plus enivrante qu’un opium. »

Dans ce nouvel opus, l’auteur explore l’époque de sa jeunesse, plus particulièrement de son adolescence, qui se déroule en province belge francophone, pendant les glorious ou swinging sixties.
Au vu de sa propre expérience et de sa vision de la vie, le narrateur, à l’âge des bilans, s’interroge sur son passé et son cheminement, dans ce récit dense aux multiples angles d’approche, en introduisant des personnages semi-fictifs de la classe ouvrière et moyenne lesquels ne déparent nullement la réalité et l’authenticité du témoignage serti de pointes d’humour et d’irrévérence aux modes ainsi que de multiples allusions littéraires et musicales.
Jean-Hubert Mabille ne se lasse pas d’observer ses semblables et de les dépeindre d’une plume aussi sensible que reconnaissable dans ce roman foisonnant qui s’inscrit dans une saga familiale toujours à prospecter, située dans la chaîne et la trame du temps.

Caprice et Conséquences

« À ce moment précis, je devais avoir le regard figé et un sourire à peine dessiné, un peu comme dans ces films où l’on devine que le héros est sur le point de dégainer quelque chose d’extraordinaire ou de complètement insensé ; en ce qui me concerne, prenez plutôt la deuxième option… »

Ambroise Lemarly aime son métier, ses voyages et sa vie provinciale. Mais un jour, au retour d’un voyage d’affaires, il décide pour pimenter son quotidien devenu ennuyeux de se faire passer pour l’un des clients attendus par un chauffeur dans le hall d’arrivée de l’aéroport… Une mascarade qui va l’entraîner dans une folle aventure entre Bergame, Genève et Paris, et qui va bien vite le dépasser.

Les chansons françaises

« Pendant une seconde, elle le dévisage, figée. Le temps dure longtemps. Alexandre a les lèvres qui tremblent et des océans de trouille sous les paupières. Enfin, elle lui saute au cou. »

Si une histoire d’amour peut façonner une vie, celle qu’a vécue Emma l’a surtout mise en apesanteur. Détachée du monde réel, flottant entre son passé qu’elle tient à distance et son présent un peu trop quotidien, la jeune femme sent qu’elle n’existera pleinement que si elle parvient à clôturer cet ébouriffant premier amour sans sombrer dans la mélancolie.
Sur les mélodies de ses chansons favorites, l’autrice relate les émois amoureux, les pincements au cœur, la tendresse et l’ambivalence inhérente à toute relation sentimentale.

Mémoires d’hommes

« Nous décidâmes que chacun, moi y compris, pourrait exprimer son opinion personnelle sur les récits et les anecdotes relatés. Ils feraient également l’objet de développements philosophiques ou de précisions historiques. Chacun pourrait commenter ou compléter les sujets abordés, ajouter des souvenirs personnels et laisser libre cours à son imagination. »

Pierre, Jean, Martin et Martial se sont assis et ont discuté beaucoup, longtemps. Ils ont parlé de tout et de rien, comme on dit. Ils ont évoqué l’enfance, l’éducation, l’amour et l’amitié, le travail et les idéaux, honorés ou bafoués… Ils parlent de l’actualité, des injustices, des progrès de l’humanité. Ils se confient ce que la vie leur a fait, ils exposent ce qu’elle leur a laissé. D’où ils viennent, où ils sont arrivés et où ils vont encore aller. Quatre hommes qui se dévoilent sans fards et éprouvent leurs expériences individuelles au barreau de leur communauté non virtuelle.

Ainsi Bouddha me donna un fils

« Notre histoire était peut-être écrite à l’avance, mais je ne me doutais pas qu’elle se matérialiserait un jour. Improbable pour moi à une époque de penser vivre une aventure si incroyable au-delà des mers. Mais nos vies nous ont menés sur un même chemin. »

Diane est une jeune fille qui abandonne brusquement ses études en cours d’année. Son destin la projette du jour au lendemain dans le monde des mannequins. C’est son parcours qui est relaté ici, du début de sa carrière à sa passion pour le Tibet, en passant par sa quête de spiritualité et la fondation d’une famille peu conventionnelle. Diane nous entraîne sur les chemins de sa vie, arpentant les pays et les années avec bravoure.