Thème : Romans

L’homme qui venait de nulle part

« Le lendemain, Layla était à la clinique comme prévu, et elle raconta tout au docteur Mélissa, qui l’écouta attentivement : le récit de sa mère, le bateau blanc, Le Virtuose, la plage rose, le type à la dérive qu’elle n’avait jamais vu, les soupçons de sa mère au sujet d’un complot pour son bonheur. »

Septembre 2026. Cocci et sa fille partagent un moment ensemble sur la plage. Elles y font la rencontre inopinée d’un mystérieux personnage qui bouleversera bien vite le cours de leur existence… Dans cette romance aux accents de mystère, le lecteur est emporté par une intrigue tout en rebondissements qui le laissera plus d’une fois sans repères, prêt à défier ses propres attentes.

Quand elle passait

« J’attends de tes nouvelles, je les guette, je les cherche fébrilement […]. Je suis un garçon opiniâtre en amour, je suis le vent des ombres incertaines qui guident les esprits persévérants. »

Le narrateur s’éprend d’une jeune fille croisée dans son quartier. Ébloui, il entreprend de se renseigner sur elle et de la courtiser. Adeline Kako, l’objet de toutes ses convoitises, est handicapée et se déplace avec des béquilles. Alors qu’elle doit partir, non sans lui avoir laissé une lueur d’espoir, il décide de tout quitter pour la suivre dans l’est du Cameroun.

Le livre de Bernard Allègre

« N’est-ce pas là, se disait maintenant Bernard, ce que Giono a cherché à faire dans ses livres : rendre l’inacceptable, l’insoutenable compréhensibles ? Ne l’ai-je pas moi-même découvert dans mon travail de recherche et de préparation de ma thèse ? »

Le lecteur trouvera ici la suite des six précédents tomes du Livre de Bernard Allègre, livre que son auteur (toujours aussi désireux de garder l’anonymat) nous a dit vouloir, comme Chrétien de Troyes pour le premier des siens, qu’il reste « dans les mémoires tant que durera la chrétienté ».

Version moderne d’une « nouvelle continuation » donnée à la dernière œuvre inachevée de ce même Chrétien de Troyes, nouvelle quête aussi d’un Graal pleinement restitué à ses origines chrétiennes, ce récit lucide et sans concession retrace en effet la quête spirituelle d’un jeune chrétien confronté aux impasses de notre temps.

Forever, l’amour toujours – Bulles de chagrin

« Néanmoins, pour utiliser une image, je dirais que lorsque l’on veut réparer une maison, le plus important, c’est que les murs tiennent encore debout, on pourra toujours refaire du ciment. Eh bien pour moi, la survie d’un couple, c’est un peu pareil. L’essentiel, ce sont les sentiments que l’on éprouve l’un pour l’autre ; la confiance, ça peut se perdre, mais aussi se regagner. »

Les aventures de la famille Valadarès se poursuivent à Sydney ! Alors que tout semble aller pour le mieux entre Paloma et Rick, il leur faut malgré tout affronter le procès de ce dernier… entre autres épreuves ! Si, pour Soledad, le bonheur flotte dans l’air, il n’en est pas de même du côté de Manuel, confronté à de terribles évènements.

Le fils de Loumbo

« À des milliers de kilomètres de Bordeaux, dans la jungle épaisse, trois jeunes tigres se promènent sous un soleil de plomb, ils ne cessent de se disputer, de chahuter. Ils sont accompagnés de leur mère, Yanoua. Tout proche de la tigresse, une petite fée toute lumineuse chantonne. »

Alors que Yanoua la tigresse pensait trouver la paix après la tragique mort de Loumbo, son compagnon, et son combat contre le lion sorcier Courino, elle doit faire face à un nouveau drame : l’un de ses fils est enlevé par des braconniers et vendu à un cirque. Dans la jungle, cette disparition suscite l’émoi et la fée Lumina requiert l’aide du Vieux Sage de la Jungle. Un long et périlleux périple débute afin de retrouver le jeune tigre.

Et te dire que je t’aime

« Le plus troublant, en y repensant, c’était de savoir que le chemin qu’elle avait suivi ce matin-là n’était pas celui qu’elle empruntait habituellement et que lui, de son côté, s’était trompé de route pour se rendre à son rendez-vous ! Ce qui était écrit devait de toute façon se réaliser.
On ne peut pas prévoir l’avenir, juste lui permettre d’exister… »

Elle l’attend à l’aéroport et se remémore leur rencontre fracassante des années plus tôt. Sourit en pensant à tous ces bonheurs que la vie leur réserve. Il est dans cet avion qui le ramène, au beau milieu d’un ciel d’orage qui rime avec présage. S’interroge sur son incapacité à prononcer ces « je t’aime » qu’elle ne cesse d’espérer.
Pour tromper le temps, elle se plonge dans le récit d’un amour perdu. Sur le papier, les mots tissent les sentiments et l’histoire passée, dans le ciel les fils du destin, eux, commencent à se nouer…

« Faire résonner hier dans l’ici et le maintenant, juste à travers le voile. » Nathalie Dulac emprunte le chemin de la fiction, pour ciseler en mots justes la beauté de l’instant, dans ce récit de l’espoir au-delà du deuil et de l’importance des sentiments à exprimer.

Nathalie Dulac est également l’auteure de « Ella… Alzheimer ou la mémoire envolée ».

La fille des forces de l’ordre

« – Je vous préviens juste que vous aurez une nouvelle victime à trouver dans quelques jours… Ah oui, n’essayez pas de me chercher ni de me contacter, c’est moi qui vous contacterai…
Il a raccroché aussitôt. Et apparemment, l’appel était trop court pour le localiser. Pourquoi moi ? Pourquoi pas un flic qui a de l’expérience dans ce domaine ? »

Marie Hans a choisi de devenir gendarme. Elle fait rapidement la preuve de son efficacité à résoudre des enquêtes complexes, malgré la présence envahissante de son père, policier. Il lui faut maintenant faire des choix personnels décisifs, qui pourraient bien mettre sa vie sens dessus dessous.

Cette amie-là

« Le nom était d’abord apparu sur sa messagerie personnelle : Patricia Bourdou souhaite vous inviter à rejoindre son groupe d’amis sur Facebook.
Un nom, surgi du passé, qui la propulsa immédiatement quarante ans en arrière, la confrontant brutalement à une montagne de souvenirs.»

Anne, professeur de français à Tulle, se prépare à une dernière année de cours paisible, ponctuée de séjours réguliers dans sa maison de campagne. C’est alors que resurgit Patricia, d’un lointain passé, une ancienne camarade disparue brutalement de sa vie. Patricia la séductrice, la prédatrice, a-t-elle autre chose en tête qu’une simple reprise de contact après tant d’années sans donner signe de vie ?

Cartel Bogotá

« Imperturbable, le soleil couchant inondait d’un roux doré la partie sud de Bogotá… Le dôme de l’église Santa Julia étincelait de tous ses cuivres fanés, rendant magique la beauté d’un lieu où sévissait l’horreur… »

Colombie, 2017. Tragiquement réunis par le meurtre d’un ami commun, Ethan Sanders, de la CIA, enquête aux côtés de l’inspecteur Lauzet de Paris.

Le luxe, le sexe, la violence, tout semble exacerbé dans l’univers des narcotrafiquants. Du centre-ville embouteillé à la jungle profonde, Claude Molinari nous entraîne sur les chemins de la cruauté et de la vengeance. La pauvreté et la richesse côtoient la mort de près, si bien que personne n’en sortira indemne…

Le livre de Bernard Allègre

« Malgré le trouble où venaient de le jeter son entrée dans l’enceinte du grand hôpital psychiatrique, le franchissement de ses hauts murs sombres et l’austérité triste de
ses vieux bâtiments, Bernard comprit que pour le personnel il était devenu un être différent : un être atteint par la maladie mentale, séparé désormais du monde des bien portants, ou plutôt des bien-pensants… »

Le lecteur trouvera ici la suite des cinq précédents tomes du « Livre de Bernard Allègre », livre que son auteur (plus que jamais désireux de garder l’anonymat) nous a dit vouloir, comme Chrétien de Troyes pour le premier des siens, qu’il reste « dans les mémoires tant que durera la chrétienté ».

Version moderne d’une « nouvelle continuation » donnée à la dernière œuvre inachevée de ce même Chrétien de Troyes, nouvelle quête aussi d’un Graal pleinement restitué à ses origines chrétiennes, ce récit lucide et sans concession retrace en effet la quête existentielle, mais surtout spirituelle, d’un jeune chrétien de la fin du XXe et du début du XXIe siècle.

Après les premières épreuves, la grande épreuve… Ses précédentes aventures ont appris à Bernard Allègre à se défier de lui-même et des passions humaines. Elles ont accru en lui le besoin, constant depuis l’enfance, d’interroger l’Essentiel ; et d’y trouver, à l’exemple de Perceval au sortir de ses douloureuses errances, le vrai sens de l’existence… Le récit se chargeant toutefois ici d’une dimension prophétique qui n’existe pas chez Chrétien de Troyes.

Attends… encore quelques mots

« Je marche maintenant comme un automate dans les rues de Paris  ; je suis accompagnée par une jeune pluie qui me surprend, et me fait du bien. Mes pensées bégayent  ; elles me disent de refuser toute fatalité, mais ne me donnent pas les clefs de l’opti-misme.
Je me mets à chantonner.
Mes pas résonnent sur le pavé mouillé, avec une mélodie qui arrive des méandres de ma mémoire.
Shéhérazade ! »

Milos Slavik, violoniste de renommée internationale, ne vit que pour la musique. Après de nombreuses années de succès, il se voit projeté malgré lui dans les affres du silence. Sans exutoire possible, il sombre dangereusement dans une dépression qui va contaminer son corps.

À travers le regard de la femme qui l’aime, le lecteur embarque dans un univers de lutte soudaine contre le désordre du destin. Dans cette quête, hymne inconditionnel au pouvoir salvateur de la musique et de l’amour, les pires événements prennent un sens, nous obligeant à nous transformer.

L’Épée de Charlemagne

Vous savez, le paysage grec a un charme indéfinissable. Bien sûr, je sais qu’aujourd’hui c’est turc. Mais les Grecs qui ont dû quitter la région il y a bien des années ont laissé leur âme et leurs dieux. Artémis chasse toujours le daim dans les sous-bois et Pan joue de sa flûte ; ça sent le thym et la sarriette. À un moment, Éros a dû passer par là. Il a armé son arc, tiré deux flèches qui ont atteint leur cible. On est tombés – non pas raides morts – follement amoureux. Elle m’a dit : « Apprends-moi à aimer, je ne sais pas, tu es le premier ».

François prépare une thèse à la Sorbonne. En lisant une chanson de geste, il apprend l’existence d’une épée merveilleuse ayant appartenu à Charlemagne. En compagnie de son ami Brian, il se lance sur les traces de cette arme mythique et nous fait traverser Istanbul, la Jordanie, la Syrie pour arriver en Provence. Entre récit de voyage et anecdotes historiques, ce roman en fragments célèbre un amour inextinguible de l’aventure, de l’Histoire mais aussi des jolies femmes…

La Lune

Mon éducation a été à la fois stricte et bienveillante. Elle a complété une présence familiale attentive et aimante.
Ces bonheurs de l’enfance sont un capital inoubliable car, au moment des épreuves inévitables de l’âge adulte, ils construisent une réserve de résilience bien utile pour absorber les chocs de la vie.

Une enfance, entre 1943 et 1955. Les adultes veulent reconstruire un monde qui s’est écroulé ; courage et rigueur sont de mise. Petit Jean connaît les restrictions alimentaires, les ventouses et les sangsues, rêve, joue, heureux, dans cette aura qui nimbe un enfant aimé par les siens. L’aptitude au bonheur, c’est bien le cadeau que ses parents ont offert à Petit Jean.

Ce récit aux couleurs du temps d’avant nous dit que la vie était alors différente. Là où une certaine lenteur était voulue, on préconise aujourd’hui l’accélération. Le rapport à la nature et à l’autorité s’est profondément modifié.

Quatre saisons pour un printemps

Aux leçons de morale du maître en classe et du curé à l’église, Eugène et Palmyre ajoutaient sans en avoir l’air des leçons de vie que le garçon intégrait naturellement et qu’il aurait sûrement à cœur, espéraient-ils secrètement, d’appliquer et de transmettre plus tard à ses propres enfants.

Le temps de l’adolescence est aussi celui où se construisent les bases de nos vies d’adultes. Avec ce roman touchant et éclairé sur la famille, l’instruction et le travail, l’auteur nous rappelle que l’éducation ne se fait pas seulement sur les bancs de l’école.

Morceaux de chairs

Sens dessous-dessus, dessus-dessous, comme le cheval qui rue sur ses antérieurs, alors cheval sauvage, sur ses postérieurs, alors cheval de cirque et de trait, quelle est la bonne ruade ? Tout se retourne comme un gant, comme une peau.

Avec une rage tout de verbe vêtue, l’auteur nous mène à travers ses textes dans un ballet endiablé de mots qui fait fi de la syntaxe et du classicisme établi. Le mot d’ordre : mettre en exergue la musicalité de la langue à travers un univers et des personnages surréalistes, qui explorent la grande aventure de la prose tout en nous communiquant un tourbillon d’émotions diverses et variées.

Une plongée en apnée dans le royaume des sens, le cœur et l’oreille ouverts à la poésie des sons.

Une étrange aventure

« Mon esprit était fort inquiet. J’avais mes bonnes raisons. Je souhaitais quand même que la marche faite en flânant soulageât un peu mon inquiétude nerveuse. »

Dans une île imaginaire de l’archipel des Caraïbes, un homme jongle entre ses fonctions de médecin et de politicien dans une lutte acharnée pour la restauration d’un bonheur évanoui dans son pays natal. Ravagée par la violence surnaturelle de la nature et par les décisions de dirigeants incapables, cette terre mérite son salut et notre héros est fermement résolu à faire rayonner à nouveau les espoirs et les joies disparus.

Enfer et paradis

Marie a envie de s’exprimer sur ces années passées aux Antilles, sur tout ce qu’elle a engrangé de positif et de négatif, de faire le point.

Marie est bien dans sa vie. Soudain, tout s’effondre lorsque Pierre lui annonce sa décision de quitter la France. Traversant les affres du doute, elle décide finalement de le rejoindre sur l’île de Saint-Martin… S’ensuivent alors trois ans de découvertes et de rencontres, de joies intenses et de profonds désarrois. Cette aventure humaine nous incite à suivre son parcours pour découvrir ce qu’il se passe… Ailleurs.

Au pays du burn-out

« C’était ainsi à peu près chaque jour. Il composait avec lui-même, s’accordait encore quelques minutes. Du moins, il avait l’impression de composer. En fait, le sommeil, la fatigue, l’engourdissement étaient les plus forts et il ne trouvait pas d’argument assez convaincant pour prendre le dessus. »

Habituellement, on ne retient du burn-out que ses effets les plus redoutables. Ici, l’auteur nous entraîne tout au long du chemin qui y conduit : déni, perte de repères, retour vers le passé, futur illusoire. Il n’hésite pas pour cela à se risquer, s’il le faut, sur les routes oniriques de son imagination.

Les lions de Hong Kong

PARIS – 8 décembre 199915 h 47 – Sur Paris, le ciel était d’une couleur étrange, comme un océan de fange en suspension… Sur les marches d’escaliers du 10 du boulevard du Palais régnait une certaine effervescence… Beaucoup de gens en imper ou pardessus semblaient soudés à leurs portables… Par grappes, des journalistes qui n’avaient pas eu leur entrée à l’intérieur de la cour d’assises, tournaient en rond tels des fauves encagés dans les limites du cordon de police…

Hong Kong. Octobre 2016. 8 h 55. Dans cette partie de la ville, les tatouages servent de passeport. Les ruelles abritent des mendiants estropiés et des jeunes prostituées droguées. Pour ce petit monde, vivre, c’est commencer à mourir. Une sorte de tour de Babel où l’on entend les sabirs les plus baroques. Un bouillon d’êtres vivants réunis en horreur et en absolu.

Parallèlement, à l’angle d’une avenue, se dresse la massive Global Iganawa Group. Une tour d’acier et de verre gardée par deux immenses lions dorés, à la fois structure symbolique pour les autochtones et attraction touristique pour les visiteurs. Mais ces deux univers en opposition masquent une réalité beaucoup plus inquiétante…

Black Mamba – Le Mamba Noir

« – Bonsoir, mon capitaine, excusez-moi de vous déranger si tard. Mais il y a un mort, ou plutôt une morte à l’hôpital « Les Pins ». Non, ils n’ont pas loupé une opération. C’est un accident, ou un suicide ou un crime, je ne sais pas. Le médecin-chef n’a pas voulu m’en dire davantage. Il a seulement insisté pour que je vous téléphone et pour que vous veniez aussi vite que possible. »

Une aide-soignante est retrouvée morte sur son lieu de travail. Convaincu qu’il s’agit d’une overdose, le médecin-chef de l’hôpital « Les Pins » décide de faire appel au capitaine de police, François de Fleurville. Habitué à ce type d’intervention, il est appuyé par le gendarme Lespine, l’adjudante-chef Jennifer et l’intarissable journaliste Joséphine. Une escouade hors pair dont les découvertes ne tarderont pas à les désorienter…

D’une plume vive et malicieuse, l’auteur nous entraîne ainsi au cœur d’une enquête insolite. Était-ce un accident, un suicide ou un homicide ? Une chose est sûre, ce polar saura jouer subtilement avec vos nerfs.