Thème : Romans

Vengeance

« « Alexandre, il faut qu’on parle », dit-elle, la voix tremblante.
Il s’assit à côté d’elle, sentant un nœud se former dans son estomac. « Qu’est-ce qui se passe, Claire ? »
Elle prit une profonde inspiration. « J’ai rencontré quelqu’un. »
Les mots résonnèrent dans la pièce comme une détonation. Alexandre sentit le sol se dérober sous lui. « Comment ça, rencontré quelqu’un ? » demanda-t-il, incrédule. »

Dans le tourbillon de la vie, le cœur humain est souvent mis à l’épreuve.
Ce roman explore la profondeur des émotions, dans une spirale mêlant ambition et amours déçus. Il suit la trajectoire d’Alexandre, un étudiant en médecine, passionné par la guérison et la justice. Une rencontre amoureuse bouleverse sa vie, mais la trahison le conduit à chercher vengeance. Confronté à des choix déchirants entre réussite professionnelle et douleur personnelle, il verra son intégrité mise à l’épreuve. Est-il prêt à pardonner ?

Daemon

« Daemon se leva résolument comme un autre homme. Ce qu’il vivait ressemblait peut-être bien à une scène de film, il y pensait, quelque caméra alentour aurait pu grossir avec grand effet le plan sur les deux adolescents… Un changement devait opérer pour le rôle : il s’essaya au regard perçant un peu, dur, altier dans l’ombre du Mal, quelques regards comme ça dans le vague des foules. »

Daemon, lycéen toulousain, voit sa vie prendre un virage inattendu lorsque son ami Faisal lui propose de s’associer à lui dans le commerce de la drogue. Daemon bascule alors dans le camp du Mal où il saura mener leurs affaires avec un certain talent. Mais elles l’entraîneront loin au fil des ans, bien loin de la voie que lui souffle sa conscience. Et les femmes bien sûr passeront dans cette aventure avec leurs sensibilités, leurs idées…
Un roman d’apprentissage intemporel, à travers un regard sincère sur la société moderne.

Dix ans plus tard

« – Puis-je vous aider ?
– Je l’espère, lui répondis-je la voix tremblante. Je me présente, je suis l’inspecteur Te…
Je m’arrêtai soudainement. J’avais failli dire une bêtise en lui donnant mon nom de famille. Puis, je n’étais plus inspecteur de police !
– Je sais qui vous êtes, me dit-elle d’une voix apaisante. Asseyez-vous !
Comment était-ce possible ? J’avais supprimé à l’époque toutes les traces de mon passage dans les dossiers informatiques de la police. »

Lucas Telou a quitté les forces de police pour l’enseignement. Dix ans plus tôt, son ultime enquête l’avait laissé à bout de forces. Mais les réminiscences de ses actes ont encore des conséquences et le passé qu’il a tant voulu gommer se manifeste tragiquement.
Et si tout recommençait ? Après tout, le meurtrier avait pu prendre la fuite…

Les Hautes Lumières

« Et puis, l’héritage de ma mère me semble si beau et si profond que je souhaitais l’exposer au cas où il pouvait s’infuser dans vos moments de doute ou de réflexions intérieures, au cas où il pouvait vous soutenir comme il l’a fait avec moi, au cas où il pouvait infuser de la conscience dans vos cœurs. »

Dans un monde en pleine mutation, un homme entreprend un voyage intérieur, empli de souvenirs marquants. Alors que les paradigmes s’effondrent autour de lui, il plonge dans les profondeurs de sa conscience, parcourant les bulles de transformation qui se forment dans son esprit, à la recherche de ressources et de sagesse.
Guidé par l’héritage de sa mère, le fils découvre un équilibre nouveau, puissant et parfois déroutant. Ce périple initiatique transcende le temps et l’espace, présent et éternité se fondant en un point unique. À mesure que le monde extérieur se transforme rapidement, l’intime s’épanouit, dévoilant des trésors d’une richesse insoupçonnée.
Transmission de mère à fils, métamorphose et quête de vérité : ce récit invite à une recherche spirituelle à multiples niveaux de lecture. Un éveil à la Conscience intégrale.

Le Bouclier de Persée

« Cependant, au-delà des astres, une lueur d’espoir se dessine dans l’obscurité céleste. Persée, fruit d’une union divine entre Danaé et Zeus, le puissant roi des dieux gouvernant le ciel et le tonnerre, grandit dans l’ombre, guidé par le destin qui l’attend. Tel un rêve lointain, ses racines divines demeurent cachées, mais la promesse d’une épopée hors du commun s’anime dans ses veines. »

« Le Bouclier de Persée » explore les abîmes intérieurs du héros, vainqueur de Méduse et libérateur d’Andromède. Fils de Danaé et de Zeus, Persée est confronté à ses doutes et à son humanité dans un récit tissé d’hallucinations, de jeux de miroirs et de dialogues énigmatiques.
Naviguant entre rêve et réalité, le héros se débat avec ses origines, portant en lui l’empreinte des dieux et des mortels, et le poids de ses victoires, dans une quête intemporelle de sens et de vérité. Accompagné de Pégase, le fidèle cheval aux ailes dorées, il explore un univers où la mythologie s’entrelace avec l’inconnu. Chaque page du roman devient un miroir reflétant la psyché fragile de Persée, à l’image du bouclier dont la surface lisse reflète les tourments de son porteur.

Sa mort effacera mes larmes

« En songeant à Jehan, en guise d’avertissement, elle lance : « Eh bien! Garde-toi, mon adoré, car si tu m’as arraché aux griffes de l’Ankou, désormais, jusqu’à mon dernier souffle, je ne vivrai plus que pour me venger. »
Pour cet affront, Catherine fait le serment que la mort seule étanchera sa soif de vengeance »

Octobre 1789 – mars 1793. Un tournant de notre Histoire où la noblesse est perçue comme l’ennemi juré de la Révolution.
À Ouessant, après le naufrage du Poséidon, les jumelles Cloarec s’éprennent d’un mystérieux survivant. Sont-elles aussi innocentes qu’elles le prétendent ?
Antoine de Villedieu, marquis libertin et propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint- Émilion, impose à son entourage Gabrielle, une aristocrate bretonne désargentée. Bien que cette dernière ait le cœur tourné vers Goulven, son ami d’enfance, elle accepte d’épouser Antoine par nécessité.
Cette union provoque la fureur des Taviani. Selon un pacte scellé dix-huit ans auparavant entre les deux familles, Maria-Rosa, l’aînée des Taviani était destinée à épouser Antoine. Issus d’une lignée corse établie en Guyenne depuis le début du siècle, Maria-Rosa et les siens demeurent fidèles à leurs traditions. En Corse, une parole donnée ne se reprend pas, et celui par qui le scandale arrive en paiera le prix fort. Antoine parviendra-t-il à gagner le cœur de Gabrielle ?
Échappera-t-il aux tentatives d’assassinat qui pèsent contre lui ?

Baratirabora

« Ouvrir une porte, je ne l’aurais pas fait ; en pousser une, entrebâillée comme un appel, oui. Je jésuitise. Je cherche tous les arguments pour continuer. Et puis, il y a cette ambiance un peu féerique, faite de silence et de lumière, le petit pincement de la crainte, l’espérance de quelque chose. À l’instant où j’ai refermé la porte, j’ai choisi de continuer, d’aller jusqu’au bout. Au bout de quoi ? »

En s’intéressant à une maison, dans une ville à l’écart de son itinéraire habituel, le narrateur ouvre une porte vers l’inconnu. Il reçoit par la suite un legs inattendu, croise un mystérieux conteur, le Nain jaune, et voit apparaître et disparaître un perroquet qui ne connaît qu’un mot : Baratirabora !
À la lisière du fantastique, le roman suit les méandres d’une quête qui va entraîner les personnages loin de leurs rassurants repères.

À cause de mes quatorze ans

« Il devait forcément y avoir quelque chose de caché dans cette histoire de week-end que ma mère ne savait pas. »

La narratrice grandit entre une mère souffrante et un père alcoolique, dans une famille touchée par la pauvreté. Alors ce cadeau offert par un père généralement peu affectueux est inespéré : quelques jours de vacances chez son oncle. Un cadeau trop beau pour être vrai, un cadeau qui va dévaster l’adolescente. Violée durant son séjour, elle découvre qu’elle est enceinte… Né grand prématuré, son enfant ne survivra pas. Commencent alors de longues années de reconstruction dont le premier pas sera l’installation en Angleterre comme fille au pair, très loin d’un entourage malveillant.

Le Colis

« – Ne l’ouvre sous aucun prétexte et ne va pas voir la police, fais simplement ce que je te dis. Tu n’imagines même pas à quel point le monde compte sur toi, mon garçon… Je ne voudrais pas te mettre la pression en te disant que c’est une question de vie ou de mort, mais… C’est réellement le cas. »

Denver, Colorado. Abordé dans la rue par un inconnu, un jeune étudiant se voit confier un mystérieux colis qu’il doit livrer à la cathédrale Saint-Jean, en échange d’une généreuse récompense. Une aubaine à première vue, mais le jeune homme déchante vite lorsqu’il constate que ce fameux colis semble intéresser des personnes aux intentions obscures… Une plongée mystique et palpitante dans les eaux sombres de l’humanité, entre rêve et réalité.

Un insecte sur l’écran

« Chanceux. L’inaffectivité regorge de qualités. Elle est naturellement dépourvue des poisons mentaux. Peu jalouse, elle développe peu d’avidité et de désir, donc peu de colère ; peu colérique, elle est dénuée de trop d’orgueil, en revanche, son ignorance est phénoménale. Je suis d’une ignorance abyssale. Je n’ai jamais compris ce que je faisais là. Ce qu’on attendait de moi. »

Alors qu’il chute depuis les Aiguilles rouges, il voit sa vie défiler devant ses yeux, scènes hilarantes, déchirantes, instantanés dans le désordre d’une existence décousue. Tout lui revient, les femmes, les rêves, les victoires et les défaites. Autour de lui, le bec des choucas et le ricanement du vent. Avant de s’écraser au sol a-t-on encore le droit de rêver ?

Alice – La peur de l’oubli

« Je n’ai que dix-neuf ans et pourtant, j’ai déjà connu l’amour, le deuil, la naissance.
Aujourd’hui, on m’enlève, on nous arrache à notre destin, mais mon passé est en moi, tout simplement en moi, et personne ne peut et ne pourra me le voler. »

Au lendemain de la Première guerre mondiale, Alice, une jeune aristocrate, voit sa vie basculer. Victor, son amour de toujours, décède soudainement. De l’idylle brisée est née la petite Marguerite-Blanche. Alors, afin que les convenances soient respectées, la famille d’Alice va éloigner la jeune mère de son enfant. Malgré un mariage arrangé avec le baron Louis de Marly, Alice demeure prête à tout pour retrouver sa fillette, même si le prix à payer est l’acception de cette destinée toute tracée.
Elle pourra heureusement compter sur le soutien de ses deux sœurs, mais surtout celui de sa chère grand-mère qui semble, elle aussi, partager cette amère douleur qu’est la séparation forcée…

Le Comité

« Chevalier en avait par-dessus la tête de ces branquignols du service
Action.
L’oeil au beurre noir qu’il observait dans la glace n’était pas pour
l’enchanter.
Mais qu’avait-il fait au bon Dieu pour avoir de tels incapables dans
son équipe ?
De fait, il était convoqué par le général de Gonffreville pour onze
heures trente.
Tant pis ! S’il lui mettait sur le dos la castagne de l’autre nuit, il ne
se laisserait pas faire. »

D’un côté le service Action, de l’autre un groupement de sociétés d’assurances bien décidées à tirer parti d’une étrange pandémie. D’escarmouches en coups bas, chacun cherche à tirer la couverture à lui. Et tant pis pour les victimes collatérales… Germain Landier, missionné par les services secrets français, aura bien du mal à trouver son chemin dans les méandres d’une affaire qui mêle argent, jolies filles et corruption à grande échelle.

Les ennemis du fugitif

« Benoît avançait péniblement à travers la forêt. À deux reprises, il trébucha sur des racines et tomba à terre. En raison des privations qu’il avait subies ces derniers temps, il souffrait davantage de la fatigue, de la faim et de la soif que Julien. Celui-ci l’aidait et l’encourageait avec bonté. Depuis l’évasion de Benoît, Julien mettait réellement en pratique le proverbe qui dit qu’« un véritable ami est un frère qui est né pour les moments de détresse ». »

Condamné à vingt de réclusion pour un crime qu’il n’a pas commis, Benoît purge sa peine derrière les murs d’une sinistre prison d’État… jusqu’à sa spectaculaire évasion.
Il connaît alors les affres de la vie de fugitif, heureusement éclairées de fugaces lueurs d’espoir grâce à l’amitié indéfectible de Julien et à la rencontre puis à l’amour naissant de Jade.
Les héros de « L’horizon déchiré » ne cèdent pas d’un pouce devant le désespoir, leurs ennemis sont cependant toujours implacables. Alors, face à la mafia, comment lutter, comment sauver sa peau ?

Ángeles caídos

« Je ferme les yeux le temps d’une seconde, mais c’est apparemment trop, car les images défilent en boucle dès que je ferme les yeux. Les mains tremblantes, je me lève pour m’habiller et faire ma toilette ; de retour dans ma chambre, je me dépêche d’aller chercher ma valise
en haut de mon armoire, j’y mets tout un tas de choses aléatoires sans oublier mes quelques fringues. Je m’empare d’un sac à dos au hasard et y mets mon chargeur et mes médocs. »

À la mort tragique de ses parents, Olympe, qui n’a que 20 ans, part habiter chez son oncle. Bien qu’elle soit jeune, elle est loin d’être innocente, elle fait partie du clan Garcias, la fine fleur de la mafia. Un nom si connu en Colombie qu’il fait trembler quiconque ose le prononcer.
Derrière l’image d’une famille soudée, les Garcias cachent de lourds secrets, qui éclatent au grand jour lorsque Warren entre dans la vie d’Olympe. Le jeune homme, idéal en apparence, mais intérieurement brisé, pourrait bien faire tomber les barrières de la jeune mercenaire…

Dis, grand-père

« Sidi,
Je viens d’obtenir mon bac avec mention très bien. Je vais, comme mon père, faire les prépas pour intégrer une grande école.
Mon avenir est assuré, mais mon passé n’est pas maîtrisé. J’en sais beaucoup sur mon père, mais pas assez sur toi. »

À la faveur d’un dialogue intergénérationnel, cet ouvrage explore des thèmes complexes et ô combien actuels : l’immigration, la place de l’Islam en France, la crise des banlieues et la perte d’audience des médias traditionnels.
Le grand-père répond à son petit-fils qui s’interroge également sur la difficulté à préserver son identité sans renier ses origines. S’intégrer sans se trahir, garder la tête haute, conserver ses valeurs dans le respect d’autrui, autant de questions auxquels Sidi répond avec bienveillance et sagesse, fort de son expérience.

Le périple d’un jobard 

« C’était difficile, voire impossible, de traverser la frontière sans se faire arrêter. Et en plus de l’expulsion, ils risquaient d’autres sanctions, du coup, ils écartèrent cette deuxième piste. Et par conséquent, il restait un seul chemin possible, il faudrait traverser la mer Égée dans une embarcation pour joindre l’une des îles grecques les plus proches. C’était moins coûteux, mais dangereux. »

Syphax vit en Kabylie. Il a abandonné ses études pour aider ses sœurs et sa mère à subvenir à leurs besoins après le décès du patriarche ; il lui semble que jamais ses rêves d’ailleurs ne pourront s’accomplir. Alors, quand un ami d’enfance lui propose un travail de chantier à Alger, il y voit un signe du destin…
Ce sera le premier pas d’une odyssée qui conduira Syphax jusqu’en Turquie puis en France, au péril de sa vie.

Une nouvelle vie

« Cher journal, ça fait un petit moment que je ne t’ai pas écrit, voici ce qui s’est passé depuis la dernière fois. Je n’habite plus à Sherbrooke, maintenant j’habite à Boston chez mon copain. J’ai un cheval et je suis super contente de l’avoir. »

Jade embarque avec sa famille dans un vol pour Boston. Atterrissage d’urgence, enlèvement… rien ne se passe comme prévu ! Heureusement, la jeune fille est sauvée in extremis et retrouve les siens. Elle décide alors de s’octroyer un nouveau départ, marqué par ses passions : l’équitation et l’élevage de chiens. Un récit tout en retournement de situations et en drôlerie.

L’inconnue du Trocadéro

« On l’interrogeait rarement sur sa situation personnelle, était-il marié ou célibataire, peu importait puisqu’il savait peu durable ce type de relation d’un soir. Lui-même ne posait jamais de telles questions, il laissait venir et prenait ce qu’on lui disait, même s’il était capable de se faire une opinion. De ce point de vue, il se présentait tel qu’il était, il n’était pas du genre à se créer un personnage de circonstance. »

Pascal plaît aux femmes, il est charmant, plein d’esprit et, ô merveille, sans attaches particulières.
Sans doute cherche-t-il, sans se l’avouer, la femme idéale au gré de ses nombreux déplacements professionnels, qui lui donnent à réfléchir sur la relation entre les hommes et les femmes. Que seraient les unes sans les autres et réciproquement ?
Ces rencontres, qu’elles soient éphémères ou plus ou moins durables sont autant d’occasions de découvrir ce que veulent les femmes, souvent mystérieuses et pas forcément fixées sur la nature souhaitée de la rencontre. Pascal estime donc qu’il lui faut en connaître plusieurs, mariées ou célibataires, pour cerner l’énigme qui les entoure, les mieux découvrir et peut-être les aimer. Il faut parfois choisir entre la femme de sa vie ou la femme de ses envies.
Davantage qu’un badinage amoureux, c’est à une réflexion sur la séduction entre adultes consentants auquel nous convie cet amusant mais très sérieux roman.

Schizo

« Il réfléchit, perplexe. C’est vrai que cela fait quelques temps qu’il l’entend. Depuis qu’il a quitté Marseille. Et peut-être même avant. À Tunis déjà.
Jusqu’à présent, il n’y a guère prêté attention. La parole n’était que très rarement compréhensible. Quelqu’un qui lui parle un langage de grand, un langage qui n’est pas le sien. L’âge avançant -il a eu huit ans il y a trois jours …- le discours qui ne faisait que résonner dans sa tête raisonne désormais. Personne ne s’en inquiète. Les grands le disent rêveur, dans la lune. S’il y a une chose qui ne fait pas de doute, c’est qu’il lui est impossible d’aller dans la lune. »

Ce jour de février 1960 où on lui annonce le décès de sa mère, François âgé de huit ans est désorienté. Une voix intérieure qui lui était jusqu’alors inconnue, lui prodigue des conseils sur l’attitude à tenir. Il ne peut s’y résoudre. Qui se cache derrière cette voix ?
À Lyon en pleine guerre d’Algérie, les factions rivales multiplient les attentats. Son père policier est très sollicité. La vie de François est alors partagée entre pensionnat et colonie de vacances. Réflexions, discussions, débats parfois vifs sont le quotidien de l’enfant et de la voix. L’autonomie et la responsabilisation du jeune garçon forgeront son caractère. Très tôt, très vite, voire trop vite. Au détriment de l’enfance qui lui est sacrifiée.
Après les trois premiers romans de la saga familiale des Sellier, « Schizo » raconte la suite lyonnaise de la vie de François, fils unique et orphelin abordant les épreuves et les joies de sa nouvelle vie au travers de discussions avec l’Envahisseur. Cette voix lui soutient qu’elle n’est personne d’autre que lui-même. Ce sera difficile à admettre, jusqu’à enfin comprendre l’intérêt qu’elle présente pour lui. Et l’invasion deviendra peu à peu alliance.

Les enfants Murray – Tome 2

« Les visites chez les parents de Fabien devinrent plus nombreuses et certaines fins de semaine, c’était Fabien qui venait chez les Murray, au bonheur de toute la famille. Quand l’amoureux de leur sœur était là, les filles Murray se sentaient un peu plus en sécurité. Le jeune homme semblait créer une barrière face aux impudicités de Gratien. Les enfants Murray aimaient beaucoup Fabien. Ils appréciaient sa forte personnalité, sa façon de voir la vie. »

Les enfants Murray grandissent, et leurs parents ne desserrent pas leur poigne sur une éducation violente et stricte. La nature autour de la nouvelle demeure qu’ils occupent depuis peu saura-t-elle apaiser le tourment des adolescents ?
L’amitié de leur chien préféré et de leurs nouveaux petits voisins est une respiration dans un quotidien bien difficile. Mais les enfants redoutent le pire…
Un second tome de leurs aventures riche en émotion.