« Revivre des événements passés peut être un exercice difficile. C’est comme rebrousser chemin dans un champ de mines. Il faut poser les pieds très exactement dans ses propres empreintes ou dans celles d’un prédécesseur qui ne s’est pas fait exploser. »
Parvenu au crépuscule de sa vie, Sylvain Braunstein s’interroge sur son passé, sur ce qui a fait de lui ce qu’il est, aujourd’hui. Né durant la seconde guerre mondiale, il en sera profondément marqué. Précocement indigné par la guerre d’Indochine, il aura lutté contre la guerre d’Algérie et aura subi la guerre froide. Des mutations majeures déteindront sur sa propre vie. Il œuvrera dans l’information géographique, une grande partie de sa vie, puis s’arrêtera un jour pour dévoiler, par bribes cocasses ou nostalgiques, la trame de son existence.
Après « 1939-1945, ils se sont tant aimés », chronique de l’amour de ses parents, Sylvain Braunstein livre tout aussi minutieusement la relation d’une partie de sa propre histoire. Les quinze premières années, comme les tesselles d’une même mosaïque, et qui forment les prémices de sa personnalité.
Sylvain Braunstein a exercé durant trente ans à l’Institut Géographique National dans le domaine de la télédétection aérospatiale.
Rétrospective.
Dans quelle mesure les événements de notre vie forgent-ils notre personne ? En revenant sur les étapes de sa vie, Sylvain Braunstein traque ce lien quasi évident entre âme et vécu.