Après avoir parcouru le XXeme siècle, dans plusieurs directions, nous pouvons conclure avec l’auteur que ce siècle ne fut ni bon, ni mauvais. Il fut un siècle comme les autres. Magdeleine Plault nous laisse deviner qu’il faut être patient, prudent, car aucun apprentissage n’est nécessaire pour devenir mendiant et les deniers publics ne sont pas comme l’eau bénite où chacun puise à son gré. L’auteur conseille de ne pas croire tout ce qu’on entend, de ne pas dire tout ce qu’on sait. Rappelons que « Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards et les pères sont la gloire de leurs enfants » (La Bible).
Magdeleine Plault livre dans ses écrits bon nombre de ses souvenirs ayant trait à sa jeunesse poitevine et à sa vie bouleversée par la guerre. A travers ses ouvrages, une vie se dévoile mais également une époque révolue. Magdeleine Plault raconte son enfance dans le Haut-Poitou, relate la vie sous l’Occupation, et plus tard, la détresse d’une famille qui perd un époux, un père. Mariée à 19 ans, mère à 20 et 21 ans, veuve à 26 ans… Magdeleine Plault juge qu’il n’y a rien à ajouter à cela, une vie faite de travail et vouée à l’éducation des enfants, une vie avec des hauts et des bas. Son combat, Magdeleine Plault le mène maintenant contre la maladie, en écrivant. Elle compose, de mémoire, et dicte à son auxiliaire de vie le soir. Le lendemain, elle reprend ses écrits pour les corriger.