Ce conte où s’imbriquent rêve, histoire, mythologie, nature et arts est une représentation imagée de la réalité. La nature belle, calme, fleurie nous est offerte Le Bien se présente à nous avec ses règles à suivre (comme celles de l’Archerie). Le Mal nous en écarte (comme il met un sport si beau au service des massacres). Malgré les catastrophes, l’Art s’épanouit partout et la Nature nous offre toujours sa beauté. L’homme hésite, sa vie durant, sur la voie à suivre. Quoi qu’il fasse, la Mort l’emportera.
Magdeleine Plault livre dans ses écrits bon nombre de ses souvenirs ayant trait à sa jeunesse poitevine et à sa vie bouleversée par la guerre. A travers ses ouvrages, une vie se dévoile mais également une époque révolue. Magdeleine Plault raconte son enfance dans le Haut-Poitou, relate la vie sous l’Occupation, et plus tard, la détresse d’une famille qui perd un époux, un père. Mariée à 19 ans, mère à 20 et 21 ans, veuve à 26 ans… Magdeleine Plault juge qu’il n’y a rien à ajouter à cela, une vie faite de travail et vouée à l’éducation des enfants, une vie avec des hauts et des bas. Son combat, Magdeleine Plault le mène maintenant contre la maladie, en écrivant. Elle compose, de mémoire, et dicte à son auxiliaire de vie le soir. Le lendemain, elle reprend ses écrits pour les corriger.