Thème : Romans

Une valise pleine de silence

« Un matin, après l’appel quotidien l’adjudant-chef, avec autorité demande :
– Que les volontaires souhaitant partir en Algérie fassent un pas !
Un seul militaire avance.
Le gradé sort une liste de sa vareuse et commence :
– Bien, je vais nommer les non-volontaires qui vont s’y rendre. Notre devoir est de défendre la France, Messieurs les trouillards ! Je procède par ordre alphabétique… Abrutis ! Non… Aboulin…
Humour noir ! »

Lorsque l’on a vingt ans, on pense avec légèreté à l’avenir. C’est surtout l’âge des « je t’aime ! ». Pourtant…
Une valise en carton à la main, il part. Il va, contre son gré, combattre là-bas, dans cette contrée lointaine qu’est l’Algérie. C’est son devoir !
Il dit adieu à ses copains mineurs avec qui il prenait plaisir à travailler. Il abandonne sa terre natale à laquelle il est si attaché. Il laisse derrière lui sa famille, ses amours, ses amis.
Il va vivre cette guerre sans nom en y découvrant l’insoutenable. À son retour, il mettra sa mémoire entre parenthèses, se murant dans le silence, sans cesse rejoint par les fantômes de ce terrible conflit.
Bien des années plus tard, une jeune femme vient frapper à sa porte, réveillant ses souvenirs. Il ressort alors sa valise en carton…
Son nom est Fernand. Il a vingt ans. Il exerce le difficile métier de mineur de fond. Il aurait pu se prénommer Paul, Jean, Albert… Il aurait pu être agriculteur, plombier, instituteur ou autre… Ils ont été des milliers comme lui, à perdre leur insouciance, à égarer leur joie de vivre, marqués par les traumatismes infligés par la guerre.

D’hier à aujourd’hui

« Son intérêt pour la politique, la vie sociale du pays, de sa région a toujours été présent, grâce aux informations de la radio et plus tard de la télévision, au quotidien.
« D’hier à aujourd’hui »… certains changements dans la façon d’informer qui ne sont pas mieux maintenant : images agressives, récits violents qui choquent et auxquels une majorité de gens s’habituent et en redemandent. »

Marie se replonge dans ses souvenirs et se pose l’éternelle question : était-ce mieux avant ? Si le feuilleton politique la laisse perplexe, les avancées sociales la rassurent – en partie – sur la marche du monde. Ponctuée d’anecdotes, sa réflexion l’amène à s’intéresser également aux questions écologiques, culturelles ou spirituelles.

Traque sur Managua

« Derrière le masque du tourisme et des jeux, une pègre organisée palpitait comme le poumon d’une hydre terrifiante… »

Las Vegas est la cité du jeu mais aussi de tous les vices et les narcotrafiquants l’ont bien compris. La lutte sans merci qui les oppose à la DEA sera menée par les frères Manseca, entraînant ces derniers jusqu’en Amérique centrale. Il va leur falloir sortir l’artillerie lourde pour espérer survivre aux combats féroces qui les attendent dans la chaleur étouffante du Nicaragua.

Chroniques parisiennes 3 – Les blessures du cœur

« Il se ressentait encore de sa sciatique, après tout ce temps passé la veille debout, tout au long de l’après-midi derrière les barrières disposées le long de la rue du Faubourg-Saint-Antoine, à l’occasion des épreuves femmes et hommes du contre-la-montre de cyclisme des Jeux olympiques de Paris. Car c’était ainsi, les coureuses et les coureurs partis à 1 minute et 30 secondes d’intervalle étaient passés une par une puis un par un au pied de son immeuble, avant de rallier la ligne d’arrivée sur les bords de la Seine. »

Été 2024, les Jeux Olympiques de Paris battent leur plein et les habitants de cet immeuble du Faubourg Saint-Antoine n’échappent pas à l’effervescence ambiante. Si Déborah et Jérôme sont tout à l’euphorie de leur prochain mariage, un autre couple vit une séparation douloureuse. De leurs côtés, les Gringoire préparent leurs vacances en rêvant, qui sait, d’une candidature aux élections municipales. Aussi disparates soient-ils, les protagonistes de ce roman font preuve d’une solidarité sans faille lorsqu’il s’agit de traverser les épreuves et les péripéties.

Itinéraire d’un séducteur séduit

« Toutefois, ce que je ne savais pas encore, c’est que cette haine que je nourrissais envers le sexe féminin ne venait pas de ces dernières, mais bel et bien d’un problème sous-jacent émanant de mon propre psychisme. J’étais le seul à pouvoir stopper cet engrenage infernal de solitude, d’infidélité et de débauche sexuelle, mais fallait-il encore que je le veuille.»

Stéphane collectionne les conquêtes comme d’autres les likes sur les réseaux. Volage, frivole, il n’y voit que l’excitation de l’instant, et se garde bien de faire du sentiment, sauf de pacotille. Mais on est toujours blessé par où l’on a péché. Au détour d’un virage pris trop brutalement, Stéphane redécouvre qu’il a un cœur qui bat encore. Il est peut-être encore temps pour lui de fuir la superficialité et de reconquérir celle qu’il a blessée.

C’était mieux demain

« Aujourd’hui, nous vivons dans un climat de quiétude alors peut-être avons-nous déjà oublié ce que nous avons traversé et que tout cela nous semble acquis. Mais non, nous devons l’entretenir, et ce que nous vivons aujourd’hui, cette remise en question, en sont la preuve, alors mes chers concitoyens, restons soudés et nous gagnerons cette étape. »

Et si, en 2060, absolument tous les services devenaient gratuits, en contrepartie d’un temps dédié à un travail gratifiant ? Ce roman explore ce monde réinventé en jouant d’une double temporalité, celle d’une famille vivant en 2024 et d’une autre quelque quarante ans plus tard.
Interrogeant les fondements de la société que nous connaissons, ce récit remet en question nos quotidiens normés. Et si la gratuité était synonyme de qualité de vie ?

L’illusion est un rêve sans fin

« Je ne sais que dire. Seulement sourire. Et en plus, il me tire par la main comme si je lui appartenais.
Quand je reviens de ma brève escapade avec Raphaël, mon public est toujours là. Je suis un peu gênée, mais ne montre rien.
Je continue mes dédicaces, mais je vois que les gens me regardent autrement.
Je n’ai jamais connu auparavant cette impression d’étonnement et de curiosité de la part de mes lecteurs, un intérêt nouveau, même. Une sensation étrange et presque dérangeante. »

Victoire Valmin est romancière, Raphaël de Rosso comédien. Ils se rencontrent et s’attirent irrésistiblement, comme deux aimants. Difficiles cependant de trouver des personnalités plus différentes, l’un extraverti jusqu’à l’impolitesse, l’autre, réservée. Chacun va relater sa version de leur histoire, une version en décalage voire en contradiction avec celle de l’autre. Dans ce récit en miroir, qui dit vrai ?

Lumière au bout du tunnel

« Un matin, une journée, un jour comme tout autre, me voici dans mes huit ans, je pense. Il n’est jamais trop tard pour se souvenir et faire un voyage introspectif, du moment où la tête le permet encore. L’histoire mérite bien une mémoire imputrescible, à l’image d’un vulgaire larron profitant de l’occasion, je me lance. »

Ondo, jeune paysan du nord Gabon issu d’une famille modeste, construit son avenir entre difficultés sociales, dévouement et études. Son parcours le mène jusqu’en France, où il espère concrétiser un projet de vie façonné par les épreuves, notamment affectives. L’histoire explore les mystères de la jeunesse, le contraste entre amour et éducation, mais aussi les questions sensibles de la pauvreté, du suicide, du destin et des contraintes de la vie relationnelle.

La fille du cyclope

« Il était aussi beau qu’un cyclope puisse l’être, c’est dire qu’il était laid, même extrêmement laid. Son magnifique œil bleu injecté de sang se mêlait harmonieusement aux rides outrageusement plissées sur son front blond et suintant. Sous son nez patate, sa margoulette s’honorait de soixante-six canines, toutes alignées sur deux rangées et pointues à souhait. »

Père, fille puis petite-fille, la famille cyclope entend diriger le peuple selon des règles défiant la démocratie et les institutions. Petites gens, étrangers, intellectuels, tous sont victimes de leur haine et de leur désir de s’imposer.
Mais, car il y en a toujours un, une prophétie annonce l’avènement de l’Humanisme, aux dépens des cyclopes : un enfant à la peau si noire qu’elle en aurait des reflets bleutés mettrait fin à l’obscurantisme. Voici donc les cyclopes à la recherche du trouble-fête.
Dystopie satirique, ce roman met en joue la complaisance des citoyens face à la montée des totalitarismes.

Jouets 2.0

« Laura, qui n’a pas bien dormi, n’en revient pas de voir autant de monde se presser autour de la station, dont l’entrée est gardée par un vigile. La fanfare locale, qui a accepté avec enthousiasme d’animer la fête, fait feu de tout bois et, surtout, la doyenne des clients de Jouets 2.0, Mamie Jeanne, a accepté de couper le ruban inaugural ! »

Laura, graphiste dans un cabinet d’architecture d’intérieur, mène une vie heureuse avec Anthony. Après une péripétie anodine qui l’amène à restaurer le camion de pompier préféré de son neveu, elle imagine « Jouets 2.0 », une association dédiée à la remise en état des jouets, soit pour les rendre à leurs propriétaires, soit pour les offrir à des enfants défavorisés.
Avec l’aide de ses amis, elle transforme une station-service abandonnée en atelier. Après des débuts difficiles, l’association connaît un succès croissant, attirant l’attention des médias et même des politiques.
Au fil de cette aventure, Laura apprend, grandit, et crée une communauté soudée et généreuse, prête à l’accompagner dans ses ambitions.

Ayyam

« Et dans ce cas, l’immigration est la conséquence de la colonisation, qui est la cause racine de l’immigration. Et dans le cas de l’immigration, les racines prennent toute leur dimension et leur sens profond. N’est-ce pas ?
Les racines de l’immigré dérangent souvent. Tu imagines Kenza, un immigré sans racines ? C’est comme un arbre sans racines ! »

Aller de la France au Maroc, à pied : Kenza et son époux Sahibouna décident un beau jour de tenter cette folle aventure. Eux qui, quelques décennies auparavant, ont fait le trajet inverse, veulent maintenant entreprendre ce retour aux sources.
Depuis La Chapelle-sur-Edre ils vont ainsi rallier Témara, main dans la main et sacs au dos, en une longue et magnifique transhumance.
Après « Chamal » (2023), dans lequel les deux héros découvraient un étrange manuscrit, Abdenbi Rachadi imagine la suite de leurs aventures comme métaphore du lien entre deux continents.

Les 12 Seigneurs

« Lauren n’avait aucune intention de poursuivre dans cette direction. Cela ne l’empêcha pas de noter dans son ordinateur cette troisième version. Elle avait donc désormais la version plausible du patrouilleur de l’autoroute d’une ou plusieurs erreurs de conduite, mais aussi deux versions plus surprenantes avec ces théories « Alien » et « biblique ». Autant dire qu’à ce stade, elle n’en avait qu’une, car elle n’imaginait pas une seconde faire référence aux deux autres. »

Lauren est mandatée par une importante société d’assurance pour enquêter sur un accident routier spectaculaire. Les faits étranges rapportés par plusieurs témoins aiguisent la curiosité de la jeune femme : un flash lumineux suivi de ténèbres a fait perdre le contrôle de leur véhicule aux conducteurs.
Au fil de leurs investigations, Lauren et ses acolytes voient se dessiner des pistes étonnantes qui les orientent vers une dimension biblique de l’énigme. Mêlant au thriller la lutte séculaire entre ciel et enfer, « Les 12 Seigneurs » nous plonge dans les mystères d’une discrète confrérie qui agit sur les contours de notre monde par le biais de puissances occultes.

Vengeance

« « Alexandre, il faut qu’on parle », dit-elle, la voix tremblante.
Il s’assit à côté d’elle, sentant un nœud se former dans son estomac. « Qu’est-ce qui se passe, Claire ? »
Elle prit une profonde inspiration. « J’ai rencontré quelqu’un. »
Les mots résonnèrent dans la pièce comme une détonation. Alexandre sentit le sol se dérober sous lui. « Comment ça, rencontré quelqu’un ? » demanda-t-il, incrédule. »

Dans le tourbillon de la vie, le cœur humain est souvent mis à l’épreuve.
Ce roman explore la profondeur des émotions, dans une spirale mêlant ambition et amours déçus. Il suit la trajectoire d’Alexandre, un étudiant en médecine, passionné par la guérison et la justice. Une rencontre amoureuse bouleverse sa vie, mais la trahison le conduit à chercher vengeance. Confronté à des choix déchirants entre réussite professionnelle et douleur personnelle, il verra son intégrité mise à l’épreuve. Est-il prêt à pardonner ?

Daemon

« Daemon se leva résolument comme un autre homme. Ce qu’il vivait ressemblait peut-être bien à une scène de film, il y pensait, quelque caméra alentour aurait pu grossir avec grand effet le plan sur les deux adolescents… Un changement devait opérer pour le rôle : il s’essaya au regard perçant un peu, dur, altier dans l’ombre du Mal, quelques regards comme ça dans le vague des foules. »

Daemon, lycéen toulousain, voit sa vie prendre un virage inattendu lorsque son ami Faisal lui propose de s’associer à lui dans le commerce de la drogue. Daemon bascule alors dans le camp du Mal où il saura mener leurs affaires avec un certain talent. Mais elles l’entraîneront loin au fil des ans, bien loin de la voie que lui souffle sa conscience. Et les femmes bien sûr passeront dans cette aventure avec leurs sensibilités, leurs idées…
Un roman d’apprentissage intemporel, à travers un regard sincère sur la société moderne.

Dix ans plus tard

« – Puis-je vous aider ?
– Je l’espère, lui répondis-je la voix tremblante. Je me présente, je suis l’inspecteur Te…
Je m’arrêtai soudainement. J’avais failli dire une bêtise en lui donnant mon nom de famille. Puis, je n’étais plus inspecteur de police !
– Je sais qui vous êtes, me dit-elle d’une voix apaisante. Asseyez-vous !
Comment était-ce possible ? J’avais supprimé à l’époque toutes les traces de mon passage dans les dossiers informatiques de la police. »

Lucas Telou a quitté les forces de police pour l’enseignement. Dix ans plus tôt, son ultime enquête l’avait laissé à bout de forces. Mais les réminiscences de ses actes ont encore des conséquences et le passé qu’il a tant voulu gommer se manifeste tragiquement.
Et si tout recommençait ? Après tout, le meurtrier avait pu prendre la fuite…

Les Hautes Lumières

« Et puis, l’héritage de ma mère me semble si beau et si profond que je souhaitais l’exposer au cas où il pouvait s’infuser dans vos moments de doute ou de réflexions intérieures, au cas où il pouvait vous soutenir comme il l’a fait avec moi, au cas où il pouvait infuser de la conscience dans vos cœurs. »

Dans un monde en pleine mutation, un homme entreprend un voyage intérieur, empli de souvenirs marquants. Alors que les paradigmes s’effondrent autour de lui, il plonge dans les profondeurs de sa conscience, parcourant les bulles de transformation qui se forment dans son esprit, à la recherche de ressources et de sagesse.
Guidé par l’héritage de sa mère, le fils découvre un équilibre nouveau, puissant et parfois déroutant. Ce périple initiatique transcende le temps et l’espace, présent et éternité se fondant en un point unique. À mesure que le monde extérieur se transforme rapidement, l’intime s’épanouit, dévoilant des trésors d’une richesse insoupçonnée.
Transmission de mère à fils, métamorphose et quête de vérité : ce récit invite à une recherche spirituelle à multiples niveaux de lecture. Un éveil à la Conscience intégrale.

Sa mort effacera mes larmes

« En songeant à Jehan, en guise d’avertissement, elle lance : « Eh bien! Garde-toi, mon adoré, car si tu m’as arraché aux griffes de l’Ankou, désormais, jusqu’à mon dernier souffle, je ne vivrai plus que pour me venger. »
Pour cet affront, Catherine fait le serment que la mort seule étanchera sa soif de vengeance »

Octobre 1789 – mars 1793. Un tournant de notre Histoire où la noblesse est perçue comme l’ennemi juré de la Révolution.
À Ouessant, après le naufrage du Poséidon, les jumelles Cloarec s’éprennent d’un mystérieux survivant. Sont-elles aussi innocentes qu’elles le prétendent ?
Antoine de Villedieu, marquis libertin et propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint- Émilion, impose à son entourage Gabrielle, une aristocrate bretonne désargentée. Bien que cette dernière ait le cœur tourné vers Goulven, son ami d’enfance, elle accepte d’épouser Antoine par nécessité.
Cette union provoque la fureur des Taviani. Selon un pacte scellé dix-huit ans auparavant entre les deux familles, Maria-Rosa, l’aînée des Taviani était destinée à épouser Antoine. Issus d’une lignée corse établie en Guyenne depuis le début du siècle, Maria-Rosa et les siens demeurent fidèles à leurs traditions. En Corse, une parole donnée ne se reprend pas, et celui par qui le scandale arrive en paiera le prix fort. Antoine parviendra-t-il à gagner le cœur de Gabrielle ?
Échappera-t-il aux tentatives d’assassinat qui pèsent contre lui ?

Baratirabora

« Ouvrir une porte, je ne l’aurais pas fait ; en pousser une, entrebâillée comme un appel, oui. Je jésuitise. Je cherche tous les arguments pour continuer. Et puis, il y a cette ambiance un peu féerique, faite de silence et de lumière, le petit pincement de la crainte, l’espérance de quelque chose. À l’instant où j’ai refermé la porte, j’ai choisi de continuer, d’aller jusqu’au bout. Au bout de quoi ? »

En s’intéressant à une maison, dans une ville à l’écart de son itinéraire habituel, le narrateur ouvre une porte vers l’inconnu. Il reçoit par la suite un legs inattendu, croise un mystérieux conteur, le Nain jaune, et voit apparaître et disparaître un perroquet qui ne connaît qu’un mot : Baratirabora !
À la lisière du fantastique, le roman suit les méandres d’une quête qui va entraîner les personnages loin de leurs rassurants repères.

À cause de mes quatorze ans

« Il devait forcément y avoir quelque chose de caché dans cette histoire de week-end que ma mère ne savait pas. »

La narratrice grandit entre une mère souffrante et un père alcoolique, dans une famille touchée par la pauvreté. Alors ce cadeau offert par un père généralement peu affectueux est inespéré : quelques jours de vacances chez son oncle. Un cadeau trop beau pour être vrai, un cadeau qui va dévaster l’adolescente. Violée durant son séjour, elle découvre qu’elle est enceinte… Né grand prématuré, son enfant ne survivra pas. Commencent alors de longues années de reconstruction dont le premier pas sera l’installation en Angleterre comme fille au pair, très loin d’un entourage malveillant.

Le Colis

« – Ne l’ouvre sous aucun prétexte et ne va pas voir la police, fais simplement ce que je te dis. Tu n’imagines même pas à quel point le monde compte sur toi, mon garçon… Je ne voudrais pas te mettre la pression en te disant que c’est une question de vie ou de mort, mais… C’est réellement le cas. »

Denver, Colorado. Abordé dans la rue par un inconnu, un jeune étudiant se voit confier un mystérieux colis qu’il doit livrer à la cathédrale Saint-Jean, en échange d’une généreuse récompense. Une aubaine à première vue, mais le jeune homme déchante vite lorsqu’il constate que ce fameux colis semble intéresser des personnes aux intentions obscures… Une plongée mystique et palpitante dans les eaux sombres de l’humanité, entre rêve et réalité.