Thème : Romans

Le mystère d’Albert

« Vous voyez, le soleil envoie de l’énergie sous forme de lumière, commença-t-il, presque comme s’il racontait une histoire. Ces panneaux, faits de cellules photovoltaïques, captent cette énergie et la transforment en courant électrique. Ce courant, je l’utilise pour faire fonctionner tout le chalet : l’éclairage, le chauffage, même les télescopes. »

Chaque été, Gaspard quitte Paris pour retrouver Marius, dans les Alpes. Mais cette fois, leur rencontre avec Albert, un homme féru de sciences, va bouleverser les vacances des garçons. Curieux et déterminés, les deux amis plongent dans une aventure faite d’énigmes, de messages codés… et de découvertes scientifiques inattendues.
« Le mystère d’Albert » mêle amitié, mystère et éveil à la curiosité. Grâce à des explications claires sur l’énergie solaire, les barrages, les étoiles ou encore la vie des marmottes, il rend accessibles des notions complexes et invite les jeunes lecteurs à mieux comprendre le monde qui les entoure.

Le Pain en Écritures

« Le four à bois crépitait, il s’en dégageait une chaleur qui servit à faire lever les baguettes et pendant que celles-ci gonflaient tout doucement, on demanda aux apprentis de faire au choix des croissants ou des brioches.
Claude, sans hésiter, prit l’option brioche. Il la réussissait tellement bien chez son père qu’il était sûr du résultat. »

Claude, né dans la farine et élevé au fournil, considère la boulangerie comme une véritable vocation. Dans un petit village de Bourgogne, avec son épouse Émilie, il façonne un pain qui nourrit autant les corps que les âmes.
À travers joies, épreuves et rencontres, leur vie illustre le combat des artisans face à l’industrialisation et à la malbouffe, tout en célébrant l’amour, la passion et le lien humain. Jusqu’à son dernier souffle, Claude demeure un chantre du levain et du véritable artisanat.

Les fêlures d’un funambule rêveur

« Au milieu de la nuit qui recouvre Paris, dans le silence troué de loin en loin par les beuglements d’imbéciles probablement imbibés, jubilant peut-être de réveiller les dormeurs, les pensées affluent, se bousculent. Le prénom de celle qui n’est pas là résonne dans la pénombre, appel, cri, prière, ne recevant aucune réponse. »

Sur le fil de ses souvenirs, Vincent avance, funambule en quête de lumière. Marqué par les blessures du temps et les amours perdues, il revisite ses amitiés, sa famille, ses passions, et se laisse hanter par l’ombre d’Anya, cette femme insaisissable qui a bouleversé sa vie. Dans une société qu’il juge déshumanisée, il s’accroche à l’art, à la littérature et à la musique, refuges qui apaisent ses tourments et prolongent ses rêves. Mélancolie et désir d’espérance se mêlent dans cette quête intime de sens, guidée par la beauté fragile du monde.

Bal de feu

« Sur l’avenue, une appréciable cargaison de belles-de-nuit en leur somptueuse tenue de soirée attendait leur limousine en suçotant la paille de leur cocktail, visiblement euphoriques à la perspective d’une grande fin de soirée new-yorkaise. La présence dans un célèbre hôtel d’agents de sécurité à tous les recoins laissait imaginer le séjour ou le passage imminent d’un personnage important. »

Septième mariage d’un magnat de l’immobilier. Dernière fête avant la fin.
Tom Jackett, figure flamboyante de la haute finance, sait qu’il est condamné. Il décide alors d’organiser une soirée somptueuse où se pressent amis, parasites, héritiers, et courtisans. Mais derrière les sourires figés et les coupes de champagne, les masques glissent. Les ambitions, les rancœurs, les illusions brisées s’entrelacent en une ronde de dialogues acérés et de tableaux de vie figés dans une société obsédée par la richesse, le pouvoir et l’apparence.
Dans ce roman polyphonique, l’auteur orchestre une satire lucide et poignante d’un monde miné par l’élitisme, la financiarisation à outrance et l’oubli des valeurs essentielles. En toile de fond : les working poor et une colère sourde qui enfle.

Docteur Hamer

« Dans tous les cas de maladies, petites ou grandes, il faut comprendre que le cerveau a enregistré un certain message de « déséquilibre émotionnel interne », selon la manière dont on a vécu une situation. Cette dernière peut être une simple contrariété, qui se développera en un rhume, ou un grand traumatisme qui deviendra un cancer, un infarctus ou autre. »

Ce roman retrace le parcours haut en intrigues et en rebondissements du Docteur Ryke Geerd Hamer, figure singulière de la médecine contemporaine. Inspiré de faits réels, il explore les origines et le développement de ses théories sur les liens entre émotions et maladies, qui ont suscité à la fois intérêt et controverse.
Entre recherches personnelles, confrontations avec le monde médical et événements marquants de sa vie, le récit met en lumière les répercussions de ses découvertes, captivantes pour certains et troublantes pour d’autres. À travers une fiction documentée, l’auteur propose une réflexion sur les tensions entre innovations, institutions et liberté de pensée. Il rappelle également que la trajectoire du docteur Hamer fut une quête, publique et privée, vers une ouverture des esprits.

Bains de Manche, bains de mots

« On entend souvent : « Sous les pavés, la plage » ; il serait mieux de dire : « Sous le pas vrai, la page, la rage et la colère. » Non, il n’est pas vrai, pavé, pas V, qu’on ne puisse pas se baigner au pied de la muraille. »

Dans ce nouvel ouvrage, Jean-Joël Lemarchand nous convie à une double immersion : dans les eaux vivifiantes de la Manche et dans les méandres jubilatoires de la langue française. Entre récits courts, portraits insolites et éclats de mer, les « Bains de Manche » déploient une prose poétique nourrie de souvenirs, de nature et d’humanité. Les « Bains de mots », eux, révèlent une réflexion joueuse et profonde sur l’écriture, la transmission, et la magie des sonorités.

La dame des hautes plaines

« Pourtant je commence à aimer ce pays, où la plaine vous laisse entière volonté ; c’est toi qui avances et, dans un sens ou dans l’autre, il y a peu de sentiers ; peut-être seulement la trace d’une machine agricole qui va et vient, ouvrant pour les oiseaux de faibles rigoles où quelques graines seront pour eux le régal du jour. Tu avances tout droit, pas de trace »

Dans une plaine où chaque détail naturel devient langage intérieur, une femme, écrivaine du Sud, s’interroge sur sa vie, ses choix, et les liens qui la rattachent à un homme venu du Nord. Sans nom, souvent désignée simplement comme « la dame des hautes plaines », elle traverse un territoire à la fois réel et intime, où les paysages reflètent les mouvements de l’âme.
Entre l’horizontalité silencieuse de la plaine et les promesses sensorielles du Sud, elle explore la solitude, l’écart culturel, les malentendus.
Ce roman tisse mémoire, observation et rêverie dans une écriture sensible, portée par une longue expérience de transmission et d’amour des mots.

Et pourtant elle penche

« L’ingénieur apparaît soudain comme abasourdi et marque une pause. Puis il répond : « Écoutez, si je saisis bien votre demande, vous souhaitez vous entourer des conseils d’un ingénieur, non pas pour stabiliser un bâtiment communal – et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de l’église –, mais en somme, pour le laisser s’incliner, si j’ose dire, selon son penchant
naturel ? »

À Saint-Suffren, petit village de Haute-Provence, la flèche du clocher commence à pencher. En cause : un sol argileux affaibli par la sécheresse. Tandis que l’Architecte des Bâtiments de France préconise de retirer la flèche en pierre pour alléger l’édifice, le maire Neliante Bérardin imagine un projet audacieux : transformer l’inclinaison en curiosité touristique, comme à Pise.
Tensions locales, incidents techniques et retournements de situation transforment l’affaire du clocher en feuilleton villageois. Et au bout du compte, c’est toute une communauté qui se réinvente.

Cette lumière rouge

« Renaître, c’était tomber et choisir de se relever, encore et encore. C’était avancer, même en tremblant. C’était aimer, même en sachant qu’on pouvait perdre.
C’était voir la lumière rouge et comprendre qu’elle n’était pas un interdit, mais une invitation à la patience. »

Maïa a toujours cru qu’elle pouvait avancer sans regarder en arrière. Indépendante, forte en apparence, elle maîtrise l’art de cacher ses fêlures. Mais certaines blessures ne disparaissent pas simplement parce qu’on les ignore…
Quand Alex entre dans sa vie, il devient le déclencheur d’un bouleversement qu’elle n’avait pas anticipé. Malgré elle, il ravive des douleurs enfouies, soulève des vérités qu’elle refusait d’admettre. Accompagnée d’Amanda, sa thérapeute, et portée par ses amis, Maïa plonge dans un cheminement intime, explorant les failles de son passé pour mieux comprendre celles de son présent. Un jeu de chamboule-tout aussi nécessaire que déstabilisant !

Le Tourniquet

« À ce propos, ils se mirent d’accord sur leur nom à proposer à la petite. Elle était leur fille d’adoption, mais leur fille quand même. Elle s’appellerait maman Aurore et lui papa Vincent. Tous les soirs, ils la coucheraient en lui racontant son histoire et lui parlant de Maman Geneviève. »

Abandonnée à la naissance, Élisabeth est adoptée par un couple de viticulteurs bourguignons attachés à leurs racines et à leur foi.
Marquée par ce début de vie brutal, Élisabeth grandit entre mutisme, révolte et quête de sens. Son adolescence est traversée par des tensions familiales, des comportements destructeurs et une recherche d’identité. Une expérience à Lourdes va révéler sa vocation d’infirmière et son désir de se tourner vers les autres.
À travers le cheminement de son héroïne, ce roman explore les blessures de l’abandon, les conflits générationnels et la capacité à se reconstruire. Il interroge ce que signifie grandir hors des origines et se construire malgré tout.

La Quête du bonheur – Tome II – 1912-1937 – Véronique et Adrien

« – Le français est trop difficile ! Les finales des verbes changent à chaque personne et à chaque temps. Je ne sais pas comment écrire les mots ni comment les accorder. Que dire de l’analyse avec les compléments directs, indirects et circonstanciels ! Qu’est-ce que ça va m’apporter dans la vie, ça ? Je veux bien parler français, mais je déteste l’écrire. Je veux aller à l’école anglaise, c’est beaucoup plus facile. »

Granby, 1912. Après trois années de correspondance amoureuse, Véronique et Adrien Comeau s’unissent et s’installent au Québec pour fonder leur famille. Leur quotidien, tissé de joies simples et de défis imprévus, les entraîne à travers une époque marquée par de profonds bouleversements.
Naissances, déménagements, pertes et difficultés financières… le couple avance avec courage et dignité. Dans l’ombre de la Première Guerre mondiale, de la grippe espagnole et de la crise économique de 1929, leur vie prend le pouls d’un monde en mutation.
À travers leur parcours, c’est la société québécoise du début du XXe siècle qui se dévoile : arrivée du téléphone, essor industriel, transformations sociales… Un roman profondément humain, inspiré de faits réels, qui nous plonge dans le quotidien d’autrefois. Après « La Quête du bonheur – Tome I », Pauline Robert poursuit avec sensibilité cette fresque familiale, entre mémoire et transmission.

Le spectre qui a bouleversé ma vie

« Une prise de conscience soudaine me frappe : est-ce que je commence à perdre la raison ? Alors que je pars, me persuadant qu’il s’agit probablement d’une fabrication de mon esprit, j’entends la voix qui m’appelle. »

Benjamin, en quête de renouveau après des épreuves personnelles, découvre qu’il est lié à une mission familiale mystérieuse, transmise depuis des générations. Cette quête, enracinée dans l’histoire de ses ancêtres, l’entraîne dans une exploration de secrets enfouis, d’objets sacrés, et de révélations troublantes.
Entre rencontres avec des âmes errantes, voyages temporels, et confrontations avec des ennemis, le héros doit naviguer entre le passé et le présent pour comprendre le poids de son héritage. Aidé par ses proches amis et guidé par des forces invisibles, il cherche à accomplir la mission qui pourrait changer le destin de sa lignée.

Âalach

« Aux alentours de Chellah, c’est le tour de Zouhair de prendre les jumelles.
Il zoome dans la vallée et puis vers la falaise en bord de la route tri9.
Soudain, il est resté figé.
– Un homme des cavernes ! crie Zouhair. »

« Âalach », « Pourquoi » en darija, explore l’histoire de Chakib, un homme qui a perdu la mémoire après un accident. Errant, il trouve finalement refuge dans une grotte près de Rabat, où il est surnommé « Man3raf » (je ne sais pas). Sa rencontre avec Hamza, un journaliste, va permettre à Chakib de percer, peu à peu, le secret de son identité.
Avec ce nouveau roman, la solidarité et la richesse culturelle marocaine sont mises en valeur, éclairées par la force des liens humains.

Rendez-Vous Là Où Les Océans Se Rencontrent

« Cher architecte,
C’est ainsi que j’aborde le récif de notre vie, sans me douter, la traîtrise d’une seconde, que mon corps sera peut-être jeté dans les flots de cette passion, certainement déchiqueté par les vagues et rongé par le doux parfum de ce cérémonial sans fond. »

Dans un récit poétique et introspectif, l’auteur nous entraîne au cœur des méandres de l’âme humaine, entre chute et renaissance. Porté par un style lyrique et envoûtant, « Rendez-Vous Là Où Les Océans Se Rencontrent » explore avec finesse la douleur, l’amour perdu et la reconstruction personnelle.
De la désillusion à la rédemption, ce voyage intérieur est une célébration de la reconquête de soi. Entre les vestiges d’un passé tumultueux et l’espoir d’un avenir apaisé, chaque mot résonne comme une mélodie universelle.
Un roman puissant, où les océans deviennent le symbole d’une rencontre ultime : celle de l’âme avec elle-même.

La vengeance

« Elle s’appelait Rose, comme la fleur, comme la rosée du matin, comme le cristal ou un diamant clair et unique, fragile comme un flocon de neige vulnérable qui allait fondre en se posant.
J’avais onze ans et elle en avait deux de plus que moi.
Deux petites années nous séparaient malgré toute la vie d’avance qu’elle avait prise sur la mienne, elle savait déjà tout face à ma naïveté et mon innocence. »

Philippe Tremblay, enfant rêveur, solitaire et follement amoureux de Rose, habite le petit village de Cap Espérance au Québec dans les années soixante-dix, son univers basculera rapidement dans un tourbillon infernal qu’il ne pourra plus contrôler.
Enfant fragile et hypersensible, Philippe vivra le passage vers l’adolescence en étant fortement marqué par un amour impossible et par les drames qui l’entourent. Le récit de « La Vengeance » raconte le drame inévitable qui se construit lentement à travers l’histoire même des différents personnages qui habitent le quartier de la petite municipalité de Cap Espérance.
Critique face à la société et les différentes institutions, le roman questionne, entre autres, le concept du pardon, particulièrement face à soi-même. De son personnage en quête de rédemption, l’auteur dépeint la douleur poignante, la sensibilité toujours à vif et la dérive d’un être tourmenté. Son écriture immersive transforme le « je » du narrateur en un faisceau qui éclaire chaque nuance, chaque ombre.

Paris, par hasard !

« Le « hasard » nous saisit d’un coup et nous guide à la découverte de lieux et de gens que le Paris – d’aujourd’hui et d’hier – garde jalousement à chaque coin de ses rues, il suffit de les trouver. »

Un café à Montmartre, un hôtel emblématique, un événement fortuit… « Paris, par hasard ! » invite à un parcours singulier dans la capitale française.
Dans ce récit, l’autrice mêle le tangible et le merveilleux à travers deux histoires complémentaires. La première, intime, où quatre protagonistes dévoilent leurs aspirations au cœur d’un café célèbre ; la seconde, onirique, où l’autrice voyage dans le temps pour croiser des figures historiques (Hugo, Chanel ou Hemingway) dans des lieux empreints de légende. La providence, fil conducteur subtil, conduit à une révélation bouleversante. Un hommage vibrant à la Ville Lumière, à ses mystères, à ses âmes croisées, et à cette étincelle qui transforme l’ordinaire en extraordinaire.

« Ils » ne m’ont pas brisée

« Enfin, un soir, mes parents sont convoqués à l’école, et reviennent, très en colère, en nous sommant de ne plus prononcer le mot « martyr », de ne pas non plus dire que nous sommes des « enfants martyrisés », ajoutant qu’avant de prononcer ces mots, il faut que nous sachions ce qu’ils signifient. Pour eux, nous n’en sommes pas, et nous voilà, une fois de plus, punis, envoyés au lit, sans manger. »

Violences physiques et psychologiques auxquelles s’ajoute l’inceste : la narratrice relate le calvaire de son enfance. Et pour que la peur et la honte changent de camp, elle va, année après année, détricoter la relation entre elle et ses tristes géniteurs.
Dans ce roman inspiré de sa propre vie, l’autrice met en avant les regards et les silences qui doivent alerter les adultes et les autres enfants. Un enfant qui se tait, qui se terre, peut être un enfant à qui il est interdit de s’exprimer.

La tour des menteurs

« Elle mit son masque et Kai aussi. Elle s’assit sur son trône, avec à droite Kai et à gauche Ruth.
Le masque que la déesse portait représentait le théâtre. Le masque que Kai portait représentait le premier grand dragon d’eau. »

Florence, déesse aussi belle que mystérieuse, règne sur un lointain univers. Accompagnée de Ruth, son amie, et de Kai, un dragon qui a pris une forme humaine, elle affronte une terrible prophétie. Pourra-t-elle sauver ses fidèles menacés ?
Culpabilité et rédemption, des thèmes universels qui inspirent ce roman de fantasy.

L’après d’Arthur II

« Cela faisait un an qu’Antoine avait écrit au pape en n’oubliant pas de lui transmettre la copie du parchemin retrouvé dans le manche de l’épée qu’il considérait dorénavant comme celle du roi légendaire de Bretagne : Arthur. »

Antoine Sérac, ancien trader devenu moine, entreprend une quête spirituelle mêlant foi et réflexion sur l’économie. Après avoir écrit un livre sur sa reconversion, il est invité à une émission télévisée, ce qui lui ouvre des opportunités inattendues. Il collabore avec un entrepreneur pour un projet ambitieux lié à une bière trappiste et à la création d’une abbaye équestre. Entre mysticisme, commerce et interprétation de signes mystérieux, Antoine cherche à concilier ses convictions profondes avec les défis du monde moderne.

Mourir à 19 ans et puis…

« Je me suis soudain retrouvé en compagnie de la maîtresse et du directeur devant l’infirmière de l’école. La maîtresse tournait en rond devant le bureau de l’infirmière.
Elle semblait triste et nerveuse et répétait sans cesse :
« Je le savais, je le savais, au fond de moi je le savais. J’aurais dû faire quelque chose bien plus tôt, mon Dieu, mais pourquoi je n’ai rien fait avant ? Cela fait si longtemps que ça dure… » »

La courte vie de Gabriel, 19 ans, a été marquée par l’abandon, la maltraitance et la solitude. Orphelin, il a grandi dans des familles d’accueil dans lesquelles il a subi humiliations et violences. Atteint d’un cancer en phase terminale, il livre ses peurs, ses cauchemars et son espérance à son carnet. L’écriture est sa bouée, son guide pour donner un sens à sa vie et faire connaître son histoire.
Dans ce roman introspectif, l’auteur livre une réflexion empreinte de douceur et de poésie sur la quête d’amour et le besoin de chacun de trouver sa place.