Thème : Romans

Le journal d’un maire de campagne dans les territoires oubliés

« L’ancien maire, un soir de mairie où nous étions tous les trois réunis avec le secrétaire, m’avait simplement dit qu’il arrêtait. Nous n’en avions jamais parlé auparavant, mais j’avais pressenti à demi-mot qu’il était fatigué de cette administration de plus en plus imposante, de l’informatique qui commençait à tout envahir. Il se sentait dépassé par une nouvelle ère qui n’entrait pas dans ce qu’il maîtrisait.
« Je te laisse la place », m’avait-il dit sans nostalgie, mais avec la conviction qu’il avait fait son devoir, celui qu’il croyait juste. Il avait plus de quatre-vingts ans. »

Le narrateur de ce roman fait partie de ces maires qui se démènent dans des territoires ruraux qualifiés d’ « oubliés ». Avec une passion toute sincère pour son rôle dans les collectivités locales, il revient sur son parcours, ses victoires et ses déboires. Il met surtout en avant sa foi inébranlable en ses valeurs, partageant avec nous des difficultés illuminées de la joie du partage, et de l’amour de sa vie à la campagne.

L’incroyable histoire de Wolfram Bajard

« Malheureusement, il arrive fréquemment que des enfants portent les fautes perpétrées par leurs parents. En eux, ils trimballent la fatigue psychique de la détresse, de l’abjection, des remords et de la honte que tout cela leur cause. Dans ce rêve qui allait bientôt prendre fin, Wolfram pouvait finalement décoder les réactions et comportements de son père, lorsqu’on le questionnait sur son enfance. »

Pour certains, le hasard n’existe pas : ce serait le fait de Dieu, qui garderait l’anonymat… Ainsi, comment expliquer les rencontres singulières que fera Wolfram Bajard, récemment héritier d’un aïeul méconnu, et qui vont le mener loin de tout ce qui lui est familier ? Une épopée loufoque et palpitante au cours de laquelle se croisent des destins incroyables.
Philippe Billard a banni tous les « si » de son existence, pour vivre au présent et non plus au conditionnel. Il savoure pleinement chaque instant, conscient de leur merveilleuse valeur.

Un livre pour sa vie

« Damien, un peu coincé, essaya de décompresser. Plusieurs couples étaient présents et, dans un coin, deux femmes et un homme discutaient. Parmi ces trois personnes, Damien reconnut immédiatement l’homme. C’était un copain d’enfance avec qui il avait partagé les bancs de l’école publique, puis du lycée jusqu’à la fin des études secondaires. Ils avaient joué au football dans le même club. Il s’appelait Emmanuel Leroux. Malgré plusieurs dizaines d’années passées sans le revoir, il n’avait pas changé. »

Entre Emmanuel et Damien, l’amitié aurait pu s’arrêter avec l’éloignement des bancs d’école. Mais l’intervention d’une amie commune et l’apparition des symptômes de la maladie de Parkinson chez Emmanuel vont faire renaître cette relation de ses cendres, atteignant des sommets inégalés. Damien épaulera son ami, retranscrivant des rêves et autres expériences que ce dernier ne peut plus coucher lui-même sur le papier. Cette intimité profonde révélera des instincts insoupçonnés…
Le thème de la conquête, ou reconquête, de soi traverse les œuvres de Pierre Naulin. Depuis le diptyque des « Angoisses de ma jeunesse », puis le roman « Malika l’étrangère » jusqu’à cette nouvelle fiction, l’auteur sonde souvenirs et émotions pour en extraire la substance de nos rêves.

La bête

« C’est le silence qui me tire du sommeil. Un silence écrasant. Ça m’arrive assez souvent. De la même manière qu’un bruit soudain qui rompt un silence jusqu’alors persistant peut m’éveiller  ; un silence soudain peut avoir le même effet lorsqu’il brise une succession de bruits.
Mais ce silence est singulier, bien différent des autres. Tous les bruits habituels de la nuit qui avaient une signification se sont éteints les uns après les autres, avalés par ce silence profond. »

Errant sur le fil fragile qui distingue l’onirisme de la réalité, Nadja Adamskaïa nous embarque avec elle dans son imaginaire à la fois sombre et flamboyant. Un récit nourri de rêves vivants, vivaces, de virées dans l’espace-temps qui la tourmentent et la renvoient à l’enfant qu’elle avait été, innocente et sans défense. Armée de ses blessures et de ses souvenirs ressuscités, Nadja Adamskaïa nous attire à travers ses voyages dans l’inconscience pour rattraper le temps. La femme qu’elle est devenue retranscrit là l’atroce obscurité au goût du réel, pour aider l’enfant qu’elle veut sauver des enfers.
À quel moment de son récit, ce fil fin qui la tenait en équilibre s’est-il brisé ? Sauriez-vous le distinguer ?
Rêve ou réalité, jusqu’où la folie de l’inspiration peut-elle nous mener ?

Petit-Blanc

« Mon sang s’est glacé dans mes veines. Qu’est-ce que c’est que cette histoire !? Non ! Je ne veux pas aller en Afrique ! L’Afrique c’est le pays d’Idi Amin Dada ! J’avais envie de crier et pourtant j’étais incapable de prononcer un mot, j’étais stupéfait. Ils avaient tous l’air si enthousiastes, si heureux de cette nouvelle. Ma maman disait qu’elle allait venir en aide à des enfants dans le besoin, mon papa qu’il allait soigner les Africains, mon frère qu’il allait voir des lions et moi, je voyais toute ma vie, toute mon ancienne vie, filer entre mes doigts sans que je puisse la retenir. »

Le petit Olivier est heureux dans sa paisible ville de Lausanne… Du moins, lorsqu’il n’entend pas de nouvelles histoires sur Idi Amin Dada, son ogre, qui le terrifie au plus haut point. Un jour, une étrange lettre marquée d’un éléphant arrive chez Olivier. La vie du petit Helvète va soudain basculer vers l’autre bout du monde, dans un pays aux coutumes inconnues où il va devoir trouver de nouveaux repères et se construire… différemment.

Avare du temps

« Et pourtant j’ai dit non.
Je sens encore son corps sur le mien.
Assise sur le lit, je suis mal à l’aise.
Nue, une larme coule.
J’ai mal. »

Cet ouvrage en forme de diptyque relate les affres de l’adolescence et les aventures de la jeunesse. Les poèmes sombres du début font écho au récit de la seconde partie du livre. Dans celui-ci, la narratrice commence ses études à Paris, entre nouvelles amitiés et histoires d’amour, expérimentant substances prohibées et fêtes endiablées.

Les gens bizarres, la déchéance d’Arthur

« Il posa le tiroir par terre et s’approcha de l’armoire qui avait un peu vacillé. Il regarda au-dessus et fut un peu déçu de ce qu’il vit… Un vieux cahier corné à certains endroits. Du haut de ses douze ans, il adorait la lecture… Mais celle des romans, pas d’un cahier. Il le prit tout de même en main, l’ouvrit et fut surpris, en le feuilletant, de voir que c’était le journal intime de son père, Arthur deuxième du nom. Il saliva en essayant de choper quelques mots. Cela avait l’air croustillant. »

Arthur décède dès le début de l’ouvrage et pourtant, il reste présent : on le rencontre, le connaît, le reconnaît. On découvre sa vie, sa famille, ses amitiés, à travers les yeux innocents de son fils, Junior. On dévoilera aussi des secrets derrière les parois lisses des sourires. Dans ce deuxième opus, Jean-Jacques Sautron a souhaité lever le voile à toutes les questions soulevées par Arthur dans le premier tome, « Arthur ou la belle vie ».

Ces traces indélébiles

« Oui, pour Leo, son fils, cela ne peut rester ainsi. Il doit faire le nécessaire pour qu’elle puisse lever ses yeux et regarder en face et sans honte les gens mal intentionnés, et les autres devront payer le mal fait à toute sa famille. Oui, il va mettre les points sur les i à ces criminels. »

Au long des années et à travers les générations, les abus sexuels impriment leur sceau épouvantable. Suivons les pas d’Olivia, Leo ou Mila, dont les vies portent la terrible empreinte de sévices subis enfant ou adolescent.
Comment dévoiler la face des prédateurs, cachés derrière les sourires rassurants ? Surtout, comment chasser les vieux démons pour que ces jeunes filles et jeunes gens passent du statut de victime à celui d’adulte épanoui ?
Soledad Payno y Galvarriato apporte son regard bienveillant et lucide à ces drames encore trop quotidiens.
Esprit libre, attachée au respect des droits, Soledad Payno y Galvarriato fait paraître ce second roman, après « Renaître par ses rêves et ses cauchemars » (Éditions du Panthéon, 2020).

Déclarer la paix

« Ça s’était passé comme dans un début d’improvisation, où en quelques mots tout se décide, où l’acceptation permet de faire démarrer l’aventure. Je suis aux anges ! Quelques dizaines de minutes plus tard, la voici qui entre dans la voiture, toute souriante. »

Entre humour et utopies, l’auteur s’invente une vie rocambolesque dans laquelle il lutte pour la paix. Ce livre est une longue improvisation, une existence fantasmée où tout est possible. C’est de l’anticipation positive !

François et moi

« Je pense encore à François et je me sens mal. Je me dis que nous étions vraiment de bons amis et que ma réaction l’autre soir l’a sans doute blessé. Je tiens beaucoup à cette amitié et comme je l’ai réalisé plus tôt, il me manque. Alors, je prends le téléphone. »

Claudine, après avoir vécu un traumatisme, ne se consacre plus qu’à sa carrière et ses amis depuis un moment. Pour son anniversaire, elle s’offre un appartement dans une ancienne bâtisse au charme fou et découvre que son non moins charmant voisin est, entre autres, un écrivain dont elle admire le travail ! Ils apprendront ainsi à se connaître et le destin les amènera à partager des moments très intenses… Qu’adviendra-t-il de leur relation ?

Pour autre chose

« Pour tout être vivant, sa vie est un mystère à vivre, sa vie avec pour échéance sa mort. Nous évoquions alors le pourquoi de ce léopard retrouvé mort dans les neiges éternelles du Kilimandjaro. Allait-il consciemment chercher sa mort dans ce milieu qui lui était hostile ? Ou sa curiosité pour découvrir autre chose que sa condition et celle de ses congénères l’a-t-elle mené à sa mort ? Chaque humain a-t-il des limites à ne pas franchir ? »

Mady, grand reporter, est terrassée de chagrin à l’annonce du décès de Kevin Mas, cascadeur vedette qui fut son amant et véritable amour.
Il était au sommet de la gloire, demandé par les plus importantes sociétés de production de films pour la témérité de ses cascades. Durant leur idylle, elle avait peu à peu découvert la personnalité complexe de cet homme qui avait un compte à régler avec la mort. Cascadeur par défi, ses motivations reposaient sur tout autre chose que l’argent et la notoriété. Il exprimait sa forte personnalité en posant des questions sur de grands thèmes d’actualité et en pourfendant la pensée unique avec des arguments politiquement très incorrects.
Leurs dialogues complices sont aussi l’occasion de dresser les portraits de personnages réels, exceptionnels ou imaginaires et minables, décrits sans complaisance…
Des sentiments, des découvertes, de l’érotisme, un mystère. Telle fut leur histoire qu’elle raconte…

L’ivresse bleue

« La seule chose dont je me souvienne de cette fin de journée fut l’horizon. Il avait changé lui aussi. Sa teinte azur avait disparu pour laisser place à une couleur sombre et lunaire. La ligne qui séparait le ciel de la mer était brouillée. Son agitation se mêlait au chaos du ciel pour ne laisser qu’une impression de vague nébuleuse. L’horizon était devenu ce que l’adolescence est à l’enfance et l’âge adulte. Une limite poreuse, partagée entre innocence perdue et volonté de ne pas avancer. » »

Dans ce premier roman aux touches impressionnistes, Margaux Vincent nous transcrit avec une délicate minutie le passage de l’enfance à l’âge adulte, l’ambiguïté d’un sentiment naissant et les milliers de pensées qui se dessinent dans nos esprits avec pour toile de fond la mer. Autant d’images qui résonnent en nous comme la promesse d’une évasion certaine.

Giovinezza

« Les Garnier, métropolitains parisiens, peu habitués à se livrer amicalement de manière aussi immédiate, n’en reviennent pas… Gilles ne peut pas croire que ce monde, si pittoresque et si sincère, est sous le coup des terribles menaces dont ils ont fait état. Clothilde se dit qu’à Paris, en presque quarante ans, elle n’a probablement pas établi des relations aussi franches et ouvertes que celles dans lesquelles elle est entrée en quelques heures. Le cosmopolitisme si décrié ne serait-il pas une bénédiction ? »

Dans la Tunisie de l’entre-deux-guerres, Lelle est amené à quitter ses amis lorsque sa famille déménage à Tunis. Là, il se formera au métier de mécanicien et verra naître sa conscience politique, entre la montée de l’indépendantisme dans la colonie sous protectorat et celle du fascisme en Italie. Alors que la crise économique de 1929 fait des ravages, il lui faudra de solides appuis pour espérer trouver un travail, au prix, parfois, de quelques compromissions.

Un château en Espagne – Livre 1 : Comment éduquer une chèvre

« Je suis rentré dans le village à l’envers, en lui tournant le dos, le derrière sur le plateau-repas. Les jambes pendantes, les bras posés sur mes valises, une de chaque côté de moi. C’est assez bizarre de découvrir un nouvel endroit comme cela, comme si l’on y entrait à reculons. Alors que j’avais tout plaqué pour venir ici. Mais en fait, c’était la meilleure manière de le découvrir. Au lieu de tout voir d’un coup, je le découvrais petit à petit. »

De courtier en bourse prospère… et imbu de lui-même, il se retrouve parachuté dans un bled paumé d’Andalousie, démuni et sans connaître deux mots d’espagnol. Au milieu de cet endroit improbable, peuplé de personnes toutes aussi improbables, il va recommencer. Tout, depuis le début. Naître à nouveau, apprendre pour de bon la valeur de la vie, ce cadeau aux abords acides mais plein de miel au fond. Tomber enfin amoureux. Se découvrir. Enfin avoir de vrais amis, intéressés par qui il est, non par ce qu’il a. Ce nouveau départ fera de lui un Zorro des temps modernes, la version sans cape et à vélo, avec une biquette en guise de Bernardo… Mais pour combien de temps ?

C’est tout ce qui est encore bien présent parmi nous…

« Il est vrai également que les démêlés de ceux arrivés de Sainte-Suzanne, Le Borgne ou encore Fort-Liberté semblaient quelquefois ne pas avoir d’issue. La débrouille qui leur « collait à la peau » constituait trop souvent une entrave à toute réelle motivation, les jours qui passaient se ressemblaient et eux restaient là face à l’adversité, face à une prédestination supposée qui semblait avoir déjà scellé leur sort défavorablement. »

Nous rentrons par la petite porte dans la vie et les aventures du quotidien de Fresnel, Haïtien récemment devenu Parisien. Dans ce roman aux allures de conte philosophique, Victor Gilbert Faraux nous raconte la vision de l’Homme par l’Homme. Comment appréhender autrui, se défaire de l’insécurité ressentie face à l’inconnu ? Comment faire au mieux pour vivre en harmonie, cohabiter avec la différence et l’accueillir dans sa vie sans la rejeter ? Ce livre est un premier pas.
Travailleur social, formé également à la psychologie, à l’anthropologie et à l’art-thérapie, Victor Gilbert Faraux nous propose de tomber ces murs qui nous barricadent dans une impossibilité, de nous libérer de nos préjugés, de nos idées reçues et autres a priori.
Il est l’auteur de « Chronique insulaire » (Éditions du Panthéon, 2019) et « Et ce fut “l’opportunité” d’un exil… » (2020).

Perdus en terre étrangère

« Elle avait compris la situation désespérante dans laquelle se trouvait son ami, et avait pensé lui offrir son amitié pour mieux supporter sa situation difficile de réfugié, loin de son pays, de sa famille et de ses amis. Cela ne devait pas être facile, surtout pour un jeune de vingt-six ans, plein d’espoir, et un homme sur qui comptait toute une famille. »

Derrière chaque réfugié, chaque sans-papier se cache une histoire, souvent difficile à entendre, souvent émouvante. Ibtissem Khalfallah a voulu rendre hommage à ces personnes de chair et de sang qui ne sont dans la tête de beaucoup que des chiffres et des statistiques. Elle offre, avec émotion, un autre regard sur la vie et sur autrui afin d’ouvrir l’esprit du lecteur sur un quotidien qui le dépasse, pour montrer la voie vers un futur commun.

Ne te retourne pas

« Elle se leva très facilement, poussée par le goût du flirt, le piment de l’aventure naissante. Elle prit plus de temps pour se préparer, s’attardant sur des détails, soignant chaque recoin de son visage, lissant et disciplinant chaque mèche de ses cheveux. Elle se sentait gaie, légère, prête à conquérir le monde. »

À 20 ans, Mathilde est une jeune femme brillante dans ses études et discrète en société. Elle ne soupçonne pas l’étendue de son charme… Mais d’autres sauront lui en faire prendre conscience. C’est une histoire de rencontres, incongrues, étonnantes mais toujours belles à leur façon. Grâce à ces destins qui croiseront le sien, Mathilde grandira en jouant avec les limites pour connaître la part d’elle qui sait se livrer… ou non, à la passion.

Hippolyte et la Princesse Mérovingienne

« – Eh bien, oui, le tissu a été analysé, et il est ancien, très ancien même, de l’ordre de 1 500 ans, sans qu’on puisse préciser davantage.
– Ce qui veut dire ?…
–  Ce qui veut dire que c’est de l’époque de Clovis, autour de l’an 500, donc mérovingien.
–  Enfin, nous y voilà  ! s’écria Hippolyte. Et alors, maintenant que nous connaissons l’époque, que fait-on ? On arrête les fouilles ?
A vrai dire, notre héros ne savait pas ce qu’il souhaitait lui-même. »

Imaginez ! Vous coulez une vie paisible dans le Var jusqu’au jour où votre quiétude est interrompue par l’arrivée d’un couple sympathique de professeurs d’histoire et d’archéologie. Ceux-ci viennent en effet vous convaincre que votre propriété dissimule un trésor ! C’est ce qui advient à notre héros en semi-retraite, Hippolyte Bousquet, dont l’emploi du temps consistait en quelques travaux des champs, repas roboratifs et relations campagnardes. Sa vie, mais aussi son terrain, vont être bouleversés par la recherche du trésor, source inépuisable de péripéties et de surprises.
La collision des deux mondes, paysans versus intellectuels, rats des champs contre rats des villes, est au cœur de cette fable narrée avec une verve toute pagnolesque. Elle s’accompagne d’une petite leçon d’histoire de France, en particulier sur nos ancêtres les Francs.

Les chevaux sauvages – Tome 1 : Une sacrée famille

« On passait des journées à rire et à monter nos juments de concours. Nous les avions reçues toutes les trois en même temps, comme cadeaux d’anniversaire. »

Noa et Alycia sont deux sœurs vivant dans un centre équestre. Elles adorent passer du temps avec leur meilleure amie, Samantha ; toutes les trois sont inséparables. Mais un tragique accident va tout changer, bouleversant le cours de leur vie, et elles seront amenées à découvrir des secrets de famille depuis longtemps enfouis.

Coup d’Harmattan sur les Combrailles

« Il faut bien l’avouer, les parents de Nénette formaient un couple singulier, même à Manzat, où, par tradition, on aimait les révoltés et les pas commodes. On trouve encore aujourd’hui en France des êtres, souvent courageux et rares, qui se distinguent de leurs semblables, non par provocation mais par bonté de cœur et indignation envers les injustices. Des gens précieux en somme »

Dans l’entre-deux-guerres, la station thermale auvergnate de Châtel-Guyon accueillait des curistes du monde entier, notamment les colons revenus d’Afrique. L’arrivée, un jour, d’une famille du Dahomey bouleversera les mœurs et les esprits de la petite cité. La galerie de portraits singuliers et touchants qui s’entrecroisent, tant avec douceur qu’avec fracas, est une ode à la tolérance et une invitation au questionnement sur la condition humaine.