Insomnie, tapis volant et prière exaucée
« Trois heures du matin, je ne dors plus. Inutile d’essayer de me rendormir, peine perdue, car je connais la raison de mon insomnie. Il faut dire que cela fait quelques années que je suis insomniaque. Mais cette fois-ci, c’est tout simplement le souvenir d’Edmond qui, au milieu de la nuit, me réveille. Mon esprit, tel un tapis volant, me conduit en février de l’an 1975, rue Aberdeen où je le rejoins pour une longue promenade sous la neige comme nous en avons l’habitude »
Dans ce journal intime rétrospectif, Jean-Louis Meyers revisite grâce à son tapis volant les pans de son passé à travers les générations, nous faisant découvrir l’évolution du Québec au fil d’un XXe siècle pour le moins mouvementé et un début de siècle tourmenté et incertain. Grâce à son alter ego de fiction, l’auteur dresse une galerie des paysages saisissants et des portraits hauts en couleur qui ont parsemé son parcours. En toile de fond de son récit, l’hommage à la nation québécoise qui a su faire valoir sa singularité en tant que nation francophone en Amérique du Nord.
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