Thème : Romans

Comme des lucioles

« Durant ce vol charter, Véïa avait su rester concentrée sur elle-même. Peut-être pour chasser cette impression d’être le point de mire d’un regard pesant et taquin. Un regard debout sur un sourire un peu trop cavalier à son goût. Pour elle, ce n’était qu’un de ces regards de prédateur soutenu par un sourire machiste. Peut-être aussi pour cacher sa crainte vis-à-vis de ce monde inconnu que l’on appelle « croisière ». « Qu’est-ce que c’est ? Comment ça se passe ? »

Après de longues années de séparation et d’oubli total, Véïa et Ted se retrouvent sur un bateau de croisière. Leur liaison a jadis été déchirée par les préjugés. Ces retrouvailles, jalonnées de péripéties, les conduiront à s’interroger sur la fragilité des relations humaines, et surtout, sur la propension de l’homme à cultiver le malheur en toute saison et en tout lieu.
Plus largement, les sociétés et les nations auraient-elles tendance, à l’instar des lucioles, à émettre leur propre lumière, non en vue de l’intérêt général, mais dans une logique de féroce compétition ?

Chamal

« Elle est aussi couverte de poussière que la première et, comme la première, elle dégage quelque chose de classe qui fait oublier la couche de poussière. Elle a vécu, cette commode, sûrement la même histoire que sa sœur jumelle.
Nous l’admirons et Kenza m’envoie un regard complice, l’air de dire : « Est-ce qu’elle contiendrait dans ses entrailles un mystérieux manuscrit comme sa sœur jumelle ? » »

Couple franco-marocain, Kenza et Sahibouna adorent chiner ensemble. Près de la retraite, ils ouvrent une brocante à Tétouan, au Chamal. La brocante, un lieu hors du temps, trait d’union entre la France et le Maroc, où ils associent leurs origines sur les étals parsemés d’objets insolites, menant à des découvertes extraordinaires. Ainsi celle d’un mystérieux manuscrit dissimulé dans une vieille commode et qui relate un étonnant voyage… Un récit qui célèbre l’amour et la curiosité à travers la richesse des origines.

L’aube du nouveau monde

« Quand le gardien du destin regarde celui que l’on connaissait sous le nom de Jeune Lion, le tambour redouble de violence, invitant les autres musiciens à s’unir à lui. Quand le bâton du chef touche le crâne du garçon, le silence revient. Le Vieux Père s’agenouille puis s’assoit sur ses talons à la façon des gens de Sidarap »

Issa est le genre de garçon qui perçoit les choses différemment, sous un autre angle, et surtout, le genre que l’on suit, que l’on écoute. Il grandit heureux dans une famille aimante, jusqu’au jour où une rencontre bouleverse son existence : avec Gabriel, il va être projeté plusieurs siècles en arrière, dans la tribu où vécut Ha Adam… Un peuple mené par une perception intuitive des choses, comme Issa. Un peuple heureux. Jusqu’au jour où la raison vient rompre l’harmonie.

Naï-vie-té

« La bouche petite et ses lèvres constamment pincées accentuaient cet air boudeur et crispé. Il avait le dos voûté, la tête constamment baissée et les épaules rentrées.
Cet aspect de son physique provenait de ce qu’il avait l’impression permanente (ou mise en plis) d’avoir quelqu’un derrière lui. Cette présence n’était pas clairement définie. (Si elle n’était pas clairement définie, elle ne pourrait qu’être sombre. Non ?) »

Velléitaire et passablement terne, Paul Rémandier mène une existence à ras de terre. Mais tout résigné qu’il soit, les événements l’obligent un jour à quitter sa carapace et à révéler au grand jour l’être qu’il est vraiment. De la chrysalide va jaillir une créature épouvantable.

Les ombres de l’océan auront le dernier mot

« Ma vie était vraiment différente depuis une semaine, mais là, elle prit une autre tournure. Tout bascula ce jour de tempête. Lewis l’avait prédite quelques jours en arrière. L’air était lourd, très humide, je transpirais, la lumière devenait blafarde à l’intérieur. Le ciel était couvert. »

Ambre, a 18 ans et le mal de vivre. Fragile, incertaine, la jeune fille va pourtant être la sauveuse d’un être à part, le prince Lewis d’Atlantika, un royaume caché situé dans la mer du Nord. Traquée par les Abymiens, une tribu ennemie provenant des abysses, Ambre échappera de peu à leurs griffes, aidée par Lewis aux aptitudes bienvenues. Leur quête va permettre à Ambre de découvrir ses véritables origines : elle est la seule survivante d’un peuple disparu, les Analakas.

Le bonheur habite à ton adresse

« Reproduire cette vie pré-écrite de génération en génération ne les emballait pas. Somme toute, ils songeaient à une autre vie. Ils voulaient s’abstraire de ces limites qui leur paraissaient étouffantes, rêvaient d’espace, d’une vie de voyages, de nouvelles relations, d’une vie plus riche. »

Qu’ils vivent à Oliveira, Nouméa, Rome ou à Paris, ils sont prêts à remonter au vent, voire à sauter dans l’inconnu, pour donner forme à leurs rêves.
Barbara et Eduardo, Marc, Urielle et Olivier vont croiser sur leur chemin celles et ceux qui seront leurs anges bienveillants et les révéleront à eux-mêmes.
Dans ce roman feel good, de belles et grandes histoires d’aventure, d’amour et d’amitié placent le bonheur au cœur de nos vies. Une ode à l’optimisme pour saisir le jour.

Un pas sage des mots s’en va-t-en Manche

« Il arrive que des mots, des phrases, des livres soient en rupture, sortis de route. C’est comme si, au théâtre, on déchirait le rideau avant de frapper les trois coups.
Y a des textes qui viennent sans crier, grues ou gares, comme dix pirates, disparates, disparaître, braillant à l’abordage par une belle égalité des mots, voiles déchirées, planches de naufrages, toutes flottantes comme vessies pleines de vent. Des mouches volent et survolent, légères, sans prix, en parfaite amphibologie. »

Dans cette nouvelle aventure, Jean-Joël Lemarchand nous invite à sa suite dans les profondeurs de la Manche, mais aussi à sa surface, nous faisant découvrir une histoire dans l’autre, deux livres en un. Jouant avec les mots comme avec autant d’amis, il entraîne le lecteur dans la ronde infinie et joyeuse de la prosodie pour des récits courts et colorés, des portraits, des aventures de poche toujours bien tournées.

Avant de grandir !

« Layl et moi on était passé à l’oral pour présenter notre pro- gramme si l’on était élu : « Être à l’écoute des élèves, les défendre au conseil de classe », et pour finir, on a ajouté « Kowski va vous changer la Vida ». M. Gremuod avait souri. »

Sur ses années au collège, chacun a son point de vue. L’héroïne de ce premier roman, Ari Kowski, ne déroge pas à la règle. Elle raconte les rencontres avec ses camarades, évoque les professeurs qui l’ont aidée, et les autres… Le poids de cette période lui apparaît considérable, formatrice mais délétère, parce qu’elle a fait ressurgir angoisses et démons.
Premier volume des carnets d’Ari, Avant de grandir ! est une poignante immersion dans la vie et l’imaginaire d’une jeune fille en déroute.

Le désir d’écrire

« C’est bien d’avoir une conception, sa propre conception de la vie, mais il n’est pas sage de s’accrocher à l’idéal de notre vision, de ce que nous en attendons. Il n’est pas correct de faire de notre champ intérieur une extension de ce qui nous entoure, il est plutôt correct de le clôturer de remparts impénétrables pour nous protéger de ses invasions. »

Joseph apprend le français, lentement, sûrement. Si sûrement qu’il se découvre, dans les confins de cet apprentissage savouré, une véritable vocation pour l’écriture. Avide de s’ériger lui aussi en auteur des récits qu’il admire, Joseph use de son savoir littéraire comme d’une barque lors des grandes crues de son cœur, et comme d’un bouclier quand les sagaies de la pensée s’acharnent avec vigueur, pour assouvir son désir d’écrire.

Mongiana

« En ce printemps de 1824, l’équipe de nuit de la fonderie du village de Mongiana, accroché aux montagnes calabraises, passe le relais à l’équipe de jour un peu avant l’aurore. Les ouvriers, dont les gueules sont noircies par la poussière de charbon, discutent entre eux. Cette équipe est composée d’hommes robustes, mais aussi de jeunes apprentis, dont Bruno, encore adolescent, est l’un des derniers arrivés. Pour respecter les dernières volontés de son père Paolo, sa mère Concetta a décidé de ne plus l’envoyer à l’école, alors qu’elle est gratuite, pour qu’il subvienne aux besoins de la famille, et aussi pour qu’il apprenne le métier. Le père est décédé quelques années auparavant suite à un accident à l’usine. »

1824. Mongiana est un paisible village, au cœur des montagnes du sud de la Calabre, une province du royaume des Deux-Siciles. Les habitants y vivent au rythme de l’activité de la fabrique métallurgique.
Bruno, jeune apprenti à la fonderie royale, part à la recherche de son frère Pasquale, dont la famille est sans nouvelles depuis son départ, il y a un an, pour l’armée du roi Ferdinand. Il est accompagné de son ami Il Greco.
Leur périple les entraîne à travers les contrées grandioses et inhospitalières des Serres et du massif de l’Aspromonte. Une traversée initiatique qui fait vivre un peu de l’âme calabraise, généreuse et authentique, à travers les rencontres que font les deux héros. Ces rencontres, toutes plus ou moins fortuites, sont le moteur qui les anime. Ainsi, l’espoir se cache-t-il toujours au bout du désespoir.

Quand les arbres s’emmêlent…

« Ce n’est pas une lubie… Je sais au plus profond de mon être que lorsque je vais devenir adulte avec une situation professionnelle stable, mon Graal ne sera pas d’amasser un maximum d’argent pour m’offrir tout ce que je veux… Non ! Mon objectif sera de pouvoir contribuer, même à une petite échelle, à la vie ensemble et à l’ouverture sur le monde. »

Philomène, mère de trois enfants, a dû traverser l’existence auprès d’un mari violent.
Hélène, quoique bien entourée, lutte tous les jours contre la dépression.
Hortense, sa fille, fait face à des colères si violentes qu’elles lui font peur parfois.
Ces trois générations de femmes ont été abîmées par la vie, mais tentent de dépasser leurs difficultés, parfois sans trop savoir comment. Peut-être leurs souffrances ont-elles un lien, une empreinte qui traverse les décennies.

L’après d’Arthur

« Ainsi, son dernier jour avait sonné des mains de son fils comme un prêtre sonne le glas. Bien sûr, ce n’étaient pas des cloches qui sonnaient mais des épées qui résonnaient. Alors Arthur décida de les faire durer, ses cloches à lui. »

Après la mort d’Arthur, les chevaliers de la Table Ronde poursuivent la quête du Graal. Leur guide est désormais la Dame du Lac ; son émissaire terrestre est Galaad, le fils de Lancelot. Porté par une foi inébranlable, Galaad doit franchir les degrés de cette mission sacrée.
Quelques siècles plus tard, un jeune moine se passionne à son tour pour la légende arthurienne et découvre un mystérieux texte. Est-ce l’indice qui mène au calice ?

Ferme mes yeux maintenant, mon cœur en a trop vu…

« – C’est pour cela que je vous ai choisi, Adal. Pour que vous me permettiez de mettre un terme à mes souffrances. Peut- être qu’au fil des jours, vous découvrirez les autres maux qui m’affectent et j’espère que vous réaliserez à quel point il est nécessaire pour moi de quitter ce monde ! Chaque soir, je prie la Vierge noire pour qu’elle abrège mon calvaire. Chaque matin, je la hais de m’avoir encore laissé respirer. »

Si l’on décide d’en finir avec la vie, sur qui pourra-t-on compter pour quitter ce monde qui nous fait souffrir, si l’on ne peut le faire seul ? Est-on jamais vraiment sûr de ce que l’on fait, de ce que l’on sait ? Adal, lui, a décidé d’agir puisque maintenant, l’État le lui permet. Mais pour ce faire, il devra traverser des épreuves bien humaines : celle de sa famille, de la société tout entière, mais aussi et surtout, l’épreuve ultime : surmonter ses propres doutes.

Le Pouvoir de Séduction – Tome 4 : Tarek

« Danou acquiesce et, pendant le quart d’heure qui suit, elle n’arrête pas de répondre aux interrogations, quelquefois saugrenues. Oui, elle s’est aperçue toute jeune qu’elle avait un don de télékinésie mais ne savait pas ce que c’était, et croyait même que tous les enfants possédaient ce pouvoir ; elle s’en servait très peu car, dans sa position, elle ne pouvait pas se permettre d’être un objet de foire ; oui, une de ses ancêtres était magicienne et avait eu des ennuis à cause de cela mais c’était trop long à raconter ; non, elle ne voulait absolument pas se faire examiner par des scientifiques toujours parce qu’une princesse ne peut se le permettre et qu’elle n’a pas de temps à perdre, elle a une principauté à diriger ! »

Une mère et sa fille, princesses issues d’une principauté en déclin, fuient leur château revendiqué par des cousins usurpateurs. Elles entraînent le lecteur dans une suite de péripéties qui les emmèneront de la France à l’Afrique australe en passant par la Suisse et les Mascareignes… Une aventure au féminin, à la fois tendre, captivante et parfois saupoudrée de magie.

De Gaulle et moi

« Quant aux nouvelles, si les deux camps ne cessaient de claironner victoire, pourquoi les Allemands devaient-ils sans cesse repousser les Alliés à la mer ? Jour après jour ? Après tout ce repoussage, les Alliés devraient logiquement être rendus en Angleterre depuis belle lurette. Et puis, lorsqu’on voyait quotidiennement ces convois militaires qui traversaient Paris d’est en ouest et toutes ces pancartes qui apparaissaient du jour au lendemain Zur Normandie Front, on comprenait dans quel sens la balance penchait. »

Marcel Petit a échappé de peu à la mort lors de la défaite de l’armée française en 1940. Il est devenu garçon de café dans la capitale et va s’illustrer dans la Libération de Paris par son courage. L’Occupation, la Résistance, l’allégresse et la confusion baignent cette fresque historique qui voit un homme ordinaire devenir héros et sauver le général de Gaulle d’une tentative d’assassinat. Un monde s’écroule, un autre voit le jour.

Moments de grâce ou comment transformer sa vie en 12 mois

« Le silence assourdissant n’est ponctué que par le bruit des jets sur la pierre. Je ne crois pas que je cligne des yeux, ou alors je n’en ai plus conscience, je suis ailleurs. »

Février 2022. Le monde d’Aurore s’écroule et elle ne peut rien faire pour l’en empêcher. Dévastée, elle n’est même plus sûre de vouloir continuer à vivre. Elle fait alors un pari fou avec la vie… « Je te donne un an avant de tirer ma révérence ».
Au gré de ses pérégrinations, Aurore nous entraîne dans son année test, l’année où elle lâche prise et se met sur le côté passager. L’année où elle choisit de se laisser porter, même si ce n’est que pour mieux voir le paysage avant de s’envoler.

Philovent

« J’étais projeté en plein mythe de Narcisse, je découvrais non pas la beauté de mon corps dans le reflet de l’eau, mais la pro- fondeur de mon âme sur l’écran de l’ordinateur et, chaque matin, je récoltais avec bonheur ou stupeur ce que la nuit j’avais moissonné.
Un matin, ce ne sont pas que des émotions personnelles qui sont apparues, mais un personnage. Une inconnue a émergé au bout de mes doigts.
Faire la connaissance de Claire fut une rencontre inoubliable. »

Claire est embarquée dans une aventure qu’elle n’a pas choisie et à travers laquelle elle va découvrir sa force et ses désirs.
Ce séjour se révèle être un puissant voyage initiatique et philosophique. Elle revient de cette navigation transformée et décide de s’emparer de cette expérience pour tenter de sauver son couple.
À travers son roman, l’auteur s’interroge également sur son besoin d’écriture, et le processus de transformation intime que l’exercice lui procure.

La liberté des songes

« Le pire des dîners était celui de Noël. Une tension indescriptible venait renforcer l’obligation de se tenir un long moment à table pour y partager le nécessaire et traditionnel festin.
Chaque Noël était un drame, une nuit digne de l’Inquisition. Non, Jésus ne naissait pas. Il n’était pas non plus descendu sur terre pour nous sauver. Au contraire, chez nous, il nous crucifiait. »

La légende dit que lorsque l’on meurt on voit défiler sa vie. Gabrielle, elle, la rejoue entièrement de son adolescence bourgeoise des années 80 à l’Alzheimer de sa mère. Dans ce passé imaginaire, elle n’est plus tout à fait la même et ses parents sont des gens heureux. D’une scène à l’autre, blonde puis brune, mince ou non, enfant ou mère, elle déambule dans un univers au technicolor presque parfait.
Mais Gabrielle trébuche sur le réel, toujours là, tapi pour mieux blesser.

Le destin prévisible d’un homme en pleine tempête

« Baptiste ne savait rien de tout cela, car même à lui, je préférais en dire le moins possible. D’une certaine façon, mon silence était un moyen de nous protéger mutuellement : lui, de donner son opinion ; et moi, de l’entendre. Et puis, si mon engouement était naturel, je ne pouvais en demander autant de lui, qui n’était pas à l’origine de cette étude. Malgré tout, je dois bien le dire, cet appel téléphonique, juste après l’envoi du mail, me fit prendre conscience de l’ampleur de la tâche qui m’attendait à partir du moment où commencerait l’expérience.»

Voilà déjà cinq semaines que Baptiste a perdu la mémoire dans un terrible accident de voiture. Ses blessures se résorbent rapidement, grâce au personnel médical de l’école militaire où il est hébergé. D’après le neuropsychologue qui le suit au quotidien, Baptiste souffre d’un type d’amnésie encore inconnu. C’est précisément ce qui intéresse tant le Colonel Rocca, le directeur de l’établissement qui dirige l’expérience dont Baptiste est le sujet.
Le jeune homme voudrait maintenant rentrer chez lui et retrouver sa famille, mais le colonel s’y oppose. Et selon Ménès Fonte, l’instigateur du projet, Baptiste s’est porté volontaire pour ces essais. Le problème, c’est que ce drôle de personnage n’a pas non plus l’air d’avoir toute sa tête…

Une grande fille

« Apolline attrape son cahier et se met à griffonner des milliers de souve- nirs qu’elle a eus autrefois. Raconter pour exorciser sa douleur. Elle voudrait chasser les ombres et les fantômes à grands coups de pied.
Écrire au présent, c’est le seul moyen pour elle de le rester. »

La maison est devenue silencieuse, Apolline vient de perdre l’homme qu’elle aimait. Elle décide alors d’ouvrir le cahier des mots de sa vie, dans lequel elle a consigné tant d’instants tendres ou déchirants.
« Une grande fille » rassemble ces histoires qui bondissent du passé au présent et font revivre pour les enfants et petits-enfants d’Apolline les rêves écartelés de l’enfance et la naissance de l’amour.
Sous la plume d’Annie-Gisèle Cousty la tendresse se fait verbe, la douceur se glace de la conscience du temps qui file.